Honda Accord 2013: Une suprématie à reconquérir
mardi, 4 septembre 2012
Santa Barbara, Californie – Décidément, c’est l’année des intermédiaires. Après la Nissan Altima, presque en même temps que la Chevrolet Malibu et tout juste avant les Ford Fusion et Mazda6, la Honda Accord 2013 s’amène pour une 9e génération. Celle qui se targue d’avoir été la première japonaise construite sur notre continent (c’était en 1982) saura-t-elle retrouver sa suprématie?

Fiche technique

Marque
Model
Année
Moteur
Transmission

Ce que c’est:

En 2008, la Honda Accord se faisait coiffer au poteau de la Meilleure nouvelle voiture nord-américaine par… la Chevrolet Malibu. Oui, par une Américaine. Que voulez-vous, le style n’y était pas, les commandes étaient d’une complexité à en perdre son… japonais et l’insonorisation était moyenne.

La 9e génération qui s’amène chez les concessionnaires à la fin septembre ne peut se permettre d’autres faux pas.

Ce qui change:

À l’exception de la suspension arrière (à multibras), tout a été frappé du sceau de la nouveauté, des motorisations aux transmissions, en passant par la direction nouvellement électrique.

Le moteur quatre cylindres (2,4 litres) de 185 chevaux s’enrichit de l’injection directe, une première pour Honda chez nous qui accorde une économie en carburant de 11%.

Le V6 de 3,5 litres a été repensé, pour une vigueur à 278 chevaux, en hausse de sept chevaux. Et comme il propose encore la désactivation des cylindres, on s’attend de lui à une économie d’essence de 8%.

À l’avant, on a fait table rase sur la suspension à double triangulation, au profit d’une plus traditionnelle architecture MacPherson. Avantage: les amortisseurs sont moins occupés et, par le fait même, moins bruyants.

Parlant bruit: on a maximisé l’insonorisation et l’oreille apprécie le fait qu’on ait enfin tapissé l’intérieur du hayon.

Ce qui reste:

La personnalité d’une bonne routière, confortable et prévisible, mais non aseptisée.

Ce qu’on aime:

D’abord, le style: plus fluide, avec des lignes de flanc plus discrètes et un arrière moins joufflu, il fait moins « frigo ».

Les phares DEL: ils accordent une meilleure présence à cette calandre qui, sinon, conserve un peu trop de son anonymat.

Les dimensions réduites: à trop grandir après 37 ans d’histoire, l’Accord était sur le point d’entrer dans la catégorie des grandes berlines. Même moins longue de 90mm, elle reste l’une des plus spacieuses, offrant une véritable 5e place centrale à la banquette.

La planche de bord: la logique est retrouvée. Les commandes passent d’éparpillées à… presque gériatriques, avec un écran d'infos en haut, l'audio au centre et la clim tout en bas. Ça a (enfin) le mérite d’être instinctif.

La « surveillance de voie »: elle fait apparaître à l’écran les environs du côté passager chaque fois que le clignotant est engagé. Ça paraît simpliste, dit comme ça, mais de bien percevoir à droite est une gâterie dont on ne veut plus se passer.

Ce qu’on aime moins:

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