Fiche technique
Marque | Chevrolet |
Model | Orlando |
Année | 2012 |
Moteur | 4 cylindres (2,4L) |
Transmission | Manuelle 6 vitesses, Automatique 6 rapports |
Des ‘minivan’, il y en a de moins en moins sur le marché. Que voulez-vous, ça ne « pogne » plus. Dans la catégorie des fourgonnettes compactes, on ne retrouve, outre l’Orlando, que la Kia Rondo et la Mazda5. Oh, et la Dodge Journey aussi, même si celle-ci ne dispose pas de portières coulissantes – ce qui est aussi le cas de la Chevrolet Orlando.
De fait, la Journey et l’Orlando se ressemblent beaucoup dans la masculinité de leur design, ainsi que dans leur habitacle, plus substantiel que pour les deux fourgonnettes asiatiques. Elles se ressemblent également dans leur tenue de route : l’Orlando a le bonheur d’être assemblée sur la plateforme de la récompensée Chevrolet Cruze et ça se traduit par un comportement mature et assuré – bien qu’un peu moins « vroum-vroum » que pour la Mazda5.
Bref, l’Orlando compte d’excellents points en sa faveur. Pourtant, le véhicule lancé sur les marchés internationaux il y a un an déjà, et qui a débarqué au Canada cet automne, ne sera pas offert aux États-Unis. Nos voisins du Sud n’en ont pas voulu – du moins, pas encore.
Modernité
Dommage pour eux, car l’Orlando profite d’une sympathique carrure extérieure - qui rappelle d’ailleurs les véhicules commerciaux européens. Ses dimensions se faufilent aisément dans la circulation, ce qui ne l’empêche pas d’héberger confortablement sept passagers.
Dedans, la planche de bord reprend l’intuitivité des commandes, de même que le visuel attrayant de la Cruze. Et l’insonorisation est très correcte – tout au plus entend-on le vent frapper le pare-brise à plus de 120km/h.
C’est un moteur Ecotec quatre cylindres de 2,4 litres qui se glisse sous le capot. Comme dans d’autres produits GM, on en aime la douceur et la modernité – pensez injection directe.
Moderne également, que cette transmission automatique six rapports, avec passage manuel s’il vous plaît. Elle montre à peine quelques hésitations en démarrages vigoureux, sinon elle fait son boulot en toute transparence, déliant la raisonnable puissance de 174 chevaux (une vingtaine de plus que pour la Mazda5). Une boîte manuelle est disponible, ce qui n’est pas le cas pour le Dodge Journey.
Pratico-pratique
La consommation sur autoroute de l’Orlando promet d’être la plus frugale du segment, mais notre pied (trop?) pesant n’a pu faire mieux qu’un 8,8 litres/100km sur des routes régionales.
Côté polyvalence, rien à dire, sauf pour cette banquette centrale qui ne s’avance, ni ne se recule – une occasion manquée d’accorder davantage de flexibilité. Sinon, c’est le pratico-pratique qui règne avec des sièges qui « flip-floppent » aisément et qui se rabattent vraiment à plat – ce n’est pas le cas dans la Mazda5.
Le dégagement aux têtes est généreux partout, les genoux à la 3e rangée ne sont pas trop à l’étroit et on peut charger jusqu’à 1594 litres de cargo derrière la première rangée. Cependant, lorsque toutes les places sont occupées, il ne reste malheureusement que 101 litres de cargo, à peine pour deux ou trois sacs d’épicerie.
Notre préférence : des 18 pouces
Certes, les versions de base (à partir de 19 995$) sont chaussées sur des 16 pouces, ce qui laisse transparaître la sécheresse de la poutre de torsion à la suspension arrière. Aussi, la direction (électrique, évidemment) manque de précision et de fermeté. C’est pourquoi nous avons nettement préféré les variantes montées sur des roues de 18 pouces : elles reçoivent des ajustements plus fermes, ce qui leur accorde une meilleure connexion avec la route – et plus d’assurance à grande vitesse.
Ces variantes « 18 pouces » sont évidemment plus coûteuses à l’achat (la LTZ touche les 30 000$), mais elles peuvent s’agrémenter du revêtement de cuir - ce qui est une bien bonne chose, les sièges avant sont alors plus enveloppants que ceux recouverts du tissu rêche de base.
L’Orlando n’a pas l’avantage, comme le détient la Journey, d’une seconde motorisation V6 plus puissante, ni de la possible traction intégrale. Mais dans l’ensemble, la proposition mise sur l’essentiel et c’est ce qui compte, non?
POUR
Pas de portière coulissante
Boîte manuelle : une rareté dans la catégorie
Jolie silhouette à l’européenne
CONTRE
Peu de cargo lorsque toutes les places sont occupées
Pas de traction intégrale
Banquette du centre qui ne s’avance ni ne se recule
FICHE TECHNIQUE :
Chevrolet Orlando 2012
Fourgonnette compacte
Moteur : quatre cylindres 2,4 litres (injection directe)
Performances : 174 chevaux, 171 lb-pi
Boîtes : manuelle six vitesses, automatique six rapports
Direction : électrique
Suspension : poutre de torsion (arrière)
Cargo : de 101 à 1594 litres
Fabrication : Corée du Sud
Concurrence : Dodge Journey, Kia Rondo, Mazda5.
Prix : à partir de 19 995$