Fiche technique
Marque | Toyota |
Model | Corolla |
Année | 2004 |
Moteur | 4 Cylindres (1,8L) |
Transmission | Man. 5 vitesses, Aut. 4 rapports |
La Corolla partage sa plateforme d’assemblage avec la Matrix à l’usine de Cambridge, en Ontario; du « Made in Canada », quoi. Toujours trois versions au catalogue : CE, LE et Sport. Cette dernière est destinée aux jeunes, avec ses jantes en aluminium et ses phares antibrouillard, son volant gainé de cuir et ses accents métalliques intérieurs.
Côté apparence, la neuvième génération de la berline à quatre portes, lancée l’an dernier, apporte des lignes extérieures plus musclées. Pas encore assez toutefois pour se démarquer de la masse. Vite fait, la Corolla peut même passer pour un bébé Camry, une grande sœur dont le style ne fait pas vraiment tourner les têtes…
Les dimensions intérieures de la Corolla égalent, croyez-le ou non, celles des premières Camry, commercialisées au début des années ’80. Personne ne se sent donc à l’étroit à bord de la compacte. Côté rangement, la fonctionnalité est au rendez-vous et le coffre arrière est suffisamment grand pour répondre aux besoins quotidiens. En prime, la banquette arrière se rabat en configuration 60/40.
De base, la Corolla est bien équipée, avec radio, lecteur CD, quatre haut-paleurs, volant inclinable et rétroviseurs à positionnement électrique. Le problème survient si l’on succombe au jeu des options, qui ne viennent jamais seules et sans reproche chez Toyota. D’ailleurs, l’an 2004 apporte un nouveau groupe d’options de 2920$ pour la version CE, comprenant entre autres l’air climatisé, les vitres électriques et le régulateur de vitesse.
Aussi, le toit ouvrant n’est disponible que pour les versions LE et Sport, moyennant des groupes d’options d’environ 2500$. Pour le prix, vous obtenez également les coussins gonflables latéraux, le système antivol et la sellerie de cuir pour la première, ou encore les vitres électriques, le régulateur de vitesse et, nouveauté pour 2004, les freins ABS pour la seconde (bravo pour cet ajout qui manquait à la version Sport).
Le capot de la Corolla renferme un moteur quatre cylindres de 1,8 litres avec système de distribution à calage variable intelligent (VVT-i). Il développe 130 raisonnables chevaux et se fait bien peu gourmand, avec une moyenne de 6,2 litres aux 100 km/h lorsque couplé à la boîte manuelle cinq vitesses (de série; il faut compter 1000$ de plus pour la boîte automatique à quatre rapports). Les freins sont à disques à l’avant et à tambours à l’arrière. L’ABS est de série uniquement sur la version haut de gamme.
La Corolla est stable sur la route et d’un comportement prévisible. Sa suspension nous gâte davantage que ne le font d’autres concurrentes. Surtout, une belle sonorité se dégage de son moteur, qu’un habitacle silencieux nous permet de bien apprécier. On aime particulièrement la version Sport, avec la boîte manuelle qui se passe souplement. Le tout libère des pulsions énergiques pour le moins surprenantes de la part d’une petite voiture que plusieurs considèrent comme le « char de la secrétaire ». La vapeur pourrait facilement être renversée si la version Sport profitait un jour du moteur survitaminé de 180 chevaux qui équipe la Matrix…
Il faut bien l’admettre, la Corolla a beau être d’un conventionnel presque ennuyeux, sa fiabilité est rassurante. C’est d’ailleurs pour cette raison que Toyota n’a pas encore eu besoin de greffer à sa compacte des taux de financement à 0% pour cinq ans et des rabais incroyables, comme le fait la concurrence américaine… Que voulez-vous, la qualité, ça se paie!
POUR
Légendaire fiabilité japonaise
Bien équipée, même en version de base
Intérieur spacieux pour une compacte
CONTRE
La tentation des options qui feront grimper la facture
Allure très conventionnelle