Fiche technique
Marque | BMW |
Model | X3 |
Année | 2012 |
Moteur | 6 cylindres (3,0L) |
Transmission | Automatique 8 rapports |
Mais là, rien à redire. Au contraire, tout est à aimer de la nouvelle génération de BMW X3. L’expérience de conduite est un sommet dans la catégorie.
D’abord, la suspension (multi-bras à l’arrière) : ferme comme on les aime et qui transmet suavement les défauts du pavé. Conséquence : la belle assurance en virage est digne d’une berline sportive.
La garde au sol relativement élevée pourrait présager du tangage? Que non : une distribution de poids presque parfaite assure l’équilibre, rehaussé par la traction intégrale (de série) qui, en conditions normales, envoie 60% de l’action aux roues arrière.
La direction, maintenant : c’est la crème de la précision, avec toujours la juste et bonne résistance. Le freinage, trop réactif à la génération précédente, s’est amendé pour un dosage plus naturel.
Parlant de première génération : celle qui a été avec nous pendant sept ans (sept ans, c’est long dans l’industrie automobile !) devait composer avec une version de base qui manquait de reprise.
Heureusement, le moteur six cylindres en ligne de 3,0 litres a pris du galon, passant de 215 à 240 chevaux, pour le 0-60mph en 7,1 secondes – presque deux secondes plus rapidement. Cette hausse de la puissance fait paraître les accélérations beaucoup plus souples et linéaires, jamais essoufflées et toujours accompagnées d’une belle (et discrète) sonorité à l’échappement.
Si on voulait vraiment médire, on pourrait le faire sur l’absence d'une boîte manuelle. Sauf que la boîte automatique à huit rapports proposée de série transmet la vigueur de façon transparente et dans de si courtes réactions qu’il faut vraiment être sado-maso pour critiquer.
Côté consommation, surprise : notre xDrive28i d’essai a enregistré du 7,1L/100km à 110km/h sur l’autoroute. C’est très frugal, pour un utilitaire à traction intégrale.
Finie, l'ère du parent pauvre
À l’intérieur, la finition est impeccable, l’insonorisation aussi. Les sièges savent fermement soutenir leurs occupants et ils sont installés haut dans la cabine, pour une position en commande de la route.
Les mauvaises langues décrieront le peu de rangement à bord, de même que le tableau sobre et sans artifice, à la limite du rébarbatif. Reste que les commandes sont faciles à apprivoiser et que le i-Drive a gagné en intuitivité – on est loin de cette indéchiffrable interface des premiers jours.
Certes, pour se gâter de quelques options, notamment du hayon électrique, des roues de 19 pouces ou de quelques savants dispositifs de conduite dynamique (pensez ajustement manuel des amortisseurs et contrôle des performances), il faut se payer le X3 iDrive35i.
Reste que la variante de base du X3 n’est plus le parent pauvre de la lignée – ne serait-ce parce que la nouvelle génération propose de série (enfin !) l’ajustement électrique des sièges avant, de même que leur élément chauffant.
De base ou pas, l’utilitaire se conduit comme une seconde peau, une extension de soi. Il n’est ni trop grand, ni trop petit. Il est économique en carburant, sans pour autant compromettre la performance. De surcroît, il a gagné en raffinement, côté visuel, avec cette ligne aux flancs extérieurs qui lui donne davantage de caractère, de modernité.
Bref, quand bien même on le voudrait : rien à médire.
FICHE TECHNIQUE :
BMW X3 xdrive28i
Utilitaire compact de luxe
Moteur (version essayée) : six cylindres en ligne de 3,0 litres
Performances : 240 chevaux, 221bv lb-pi
Boîte : automatique huit rapports
0-100km/h : 7,1 secondes
Traction : intégrale
Suspension : indépendante
Cargo : jusqu’à 1600 litres
Capacité remorquage : 750 kg
Construction : Spartanburg, Caroline du Sud (E-U)
Prix : à partir de 41 900$
Concurrence : Acura RDX, Audi Q5, Infiniti EX, Land Rover LR2, Mercedes GLK, Volvo XC60
POUR
Comportement routier sportif
Direction : de la crème
Jusqu’à 1600 litres de cargo
Belle frugalité sur l’autoroute
CONTRE
Pas de boîte manuelle
Il faut se payer le xDrive 35i pour les options « dynamiques »
Peu de rangement