Mercedes CLK : le charme Mercedes!
jeudi, 1 janvier 2004
La grande nouveauté pour 2004 dans la gamme CLK de Mercedes, c’est que le cabriolet se met au diapason du coupé, dont une nouvelle génération a été lancée l’an dernier. Le charme Mercedes n’a pas failli, encore une fois!

Fiche technique

MarqueMercedes-Benz
ModelCLK
Année2004
MoteurV6 (3,2L), V8 (5,0L), V8 (5,5L)
TransmissionAutomatique 5 rapports

Après le coupé, c’est au tour de la CLK Cabriolet de perdre sa grosse calandre empesée, au profit d’une grille plus mince. Son derrière aussi, s’est affiné. Avec ou sans toit, la décapotable a fière allure. Assemblée sur le châssis du coupé, elle se fait aussi rigide que ce dernier, même en l’absence d’un toit.

Ce toit d’ailleurs a vu son insonorisation améliorée – lorsque remonté, il laisse planer dans l’habitacle, à 160km/h, quelque 76 décibels, soit 3% de moins que dans la génération précédente. Il demande 20 secondes dans une opération entièrement automatisée qui s’effectue en autant que la voiture ne dépasse pas les huit km/h. Et qui peut désormais être ordonnée à même la télécommande à distance.

Côté sécurité, la CLK mise sur une protection automatique en cas de tonneaux, des sacs gonflables pour la tête et le thorax intégrés aux sièges avant et, pour la première fois dans un cabriolet Mercedes, des coussins gonflables latéraux pour les passagers arrière (en option).

Que de bons mots pour l’habitacle de la nouvelle CLK cabriolet : cultivé, sophistiqué, distingué. Quatre passagers prennent confortablement place dans un environnement où la finition n’a d’égal que le luxe. Même les sièges arrière – deux moulés à l’individuel –

bénéficient d’appuie-tête pivotants dont la hauteur s’ajuste électriquement.

À l’avant, la ceinture de sécurité est livrée grâce à un « belt feeder », un gadget que particulièrement apprécié. Comme certains, je souhaite que Mercedes conçoive des sièges un peu plus moelleux… Les ajustements lombaires sont toutefois remarquables – surtout les latéraux. Jusqu’à trois positions peuvent être enregistrées en mémoire mais dites-moi, qui voudra prêter « sa » Mercedes?

Le coffre arrière héberge 390 litres de cargo, 10% de plus que dans le modèle précédent (276 litres avec le toit abaissé). Enfin, bravo pour l’absence du pilier B, ce qui non seulement donne un look chic et épuré à la voiture, mais qui augmente d’autant la vision latérale.

La CLK est le seul cabriolet de sa classe à offrir un moteur V8. Elle en offre même deux : celui de 5,0 litres développant 306 chevaux (CLK500) et celui de 5,5 litres produisant 367 chevaux (CLK55 AMG). Une troisième version figure au catalogue, la CLK 320, dotée d’un moteur V6 de 3,2 litres (pour 218 chevaux).

Même si l’Europe bénéficie d’une boîte manuelle à six vitesses, seule l’automatique à cinq rapports, avec Touchshift, s’amène de ce côté-ci de l’océan. Côté suspension, les deux versions haut de gamme héritent de ressorts et d’amortisseurs plus fermes, en plus d’une garde au sol abaissée de 15 mm.

Quelques dispositifs technologiques (optionnels pour la plupart) viennent donner l’impression aux occupants que la voiture est plus intelligente qu’eux… ou presque. On n’a qu’à penser aux essuie-glace qui détectent d’eux-mêmes la pluie, aux rétroviseurs qui s’obscurcissent automatiquement, au radar anti-collision Distronic, aux commandes vocales Linguatronic, au Keyless-go qui permet de déverrouiller la portière d’un simple effleurement, et combien d’autres…

Il y a peu à redire sur la conduite de la nouvelle CLK Cabriolet. La puissance ne manque évidemment pas, même dans la version dotée du «V6 ». Les moteurs V8 font encore mieux, avec des 0-100 km/h respectivement en 6,2 et 5,4 secondes.

Cependant, même dans les situations les plus « sportives », l’impression livrée par la voiture en reste une de puissance domestiquée. On parle davantage ici de « touring ». Toute manœuvre s’effectue en douceur, du maniement de la direction – précise, et on aime le gros volant musclé – au passage manuel des rapports. La suspension nous fait porter comme sur un nuage – une vraie petite merveille. Sur les petites routes sinueuses, le véhicule colle à la route, à la fois agile, solide, rassurant et prévisible.

La CLK porte bien son étoile à trois branches et la nouvelle version cabriolet permettra à son propriétaire d’apprécier la courte belle saison, sans compromis aucun.

 

POUR

Le charme Mercedes

Habitacle silencieux (toit remonté)

Tout se fait en souplesse

Seul cabriolet de sa classe avec moteur V8

CONTRE

Plus « touring » que « sporting »

Des sièges pas assez moelleux…

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