Fiche technique
Marque | Land Rover |
Model | Freelander |
Année | 2004 |
Moteur | V6 (2,5L) |
Transmission | Automatique 5 rapports |
Deux nouveautés pour le Freelander, cette année. D’abord, des retouches esthétiques : nouveaux phares, nouvelle calandre et pare-chocs redessinés viennent donner un air de famille avec les grands frères Land Rover. Pius, la version de base S disparaît du catalogue de l’utilitaire cinq portes; ne restent plus que les SE et HSE. On aurait aussi aimé que disparaisse le capsuleur (SVP, RÉVISION, Y’A UN AUTRE MOT POUR ÇA, NON?) d’essence qui requiert la clé à chaque plein, mais bon…
L’année 2004 sera la première complète à offrir la version SE3, le Freelander trois portes qui aime se découvrir une fois l’été venu. Non seulement ses deux panneaux de toit ouvrant se retirent, mais son pavillon arrière fait de même – une fois que le porte-bagages de toit aura été écarté.
L’intérieur du Freelander réserve quelques drôles de surprises, tel ce coffre à gant situé sous le volant. Rappelez-vous, en Angleterre, on pilote à droite… Voilà aussi pourquoi vous ne devez pas chercher l’ouverture du capot du côté du conducteur, mais du passager. Si la banquette arrière est trop ferme, les sièges avant se reprennent, côté confort. Le passager devra toutefois partager l’espace pour ses pieds avec une soufflerie protubérante. Lorsque la banquette est repliée (60/40) un bon 1,32 mc de cargo se libère.
Ce qui frappe surtout, c’est l’absence de sièges à positionnement électrique – que manuels! –, d’un porte-gobelets à l’arrière, d’un ordinateur de bord ou encore de pare-soleil plus sophistiqués (un miroir pour le passager seulement, de surcroît non éclairé). Le tableau de bord est sans artifice et les commandes ne sont pas facilement rejointes – à moins de conduire le nez collé sur le volant. Les sièges de cuir chauffants? En option!
On pourrait pardonner ces manques dans des véhicules de moins de 30 000$ mais dans un Land Rover à presque 40 000$ (ATTENTION RÉVISION : AVEZ-VOUS OBTENU LES PRIX 2004 POUR LE FREELANDER? SONT-ILS LES MEMES QU’EN 2003 OU ONT-ILS RADICALEMENT BAISSÉS?), on sent qu’il y a quelqu’un qui exagère…
Le Freelander compte sur un moteur V6 de 2,5 litres pour développer 174 chevaux. Il est couplé à une seule boîte, l’automatique à cinq rapports avec CommandShift (mode séquentiel). La suspension est indépendante aux quatre roues et la traction en est une intégrale, à prise permanente. Il propose une exclusivité dans sa catégorie : le contrôle de descente qui, lorsque activé, limite la vitesse du véhicule à 9km/h, sans que les freins ne soit réquisitionnés.
Sur la route, le Freelander se fait docile, quoique sa suspension cogne légèrement. Dans ces moments, le toit amovible du SE3 fait des siennes en laissant entendre quelques malheureux « quwick-quwick »… Le pédalier du frein est plutôt mou mais lorsque vigoureusement enfoncé, il entraîne une réponse efficace, en ligne droite grâce à l’ABS de série. Même si sa garde au sol n’est que de 220 mm (186 mm pour le SE3), le véhicule offre à son conducteur une excellente vision, grâce à ses sièges haut placés dans la cabine. Attention aux angles morts, accrus par les petites fenêtres arrière du SE3.
Bref, le Freelander n’est pas fait pour ceux dont les sens pratique et économique parlent plus fort que la passion. Ni pour ceux dont la passion ne s’enflamme pas à l’idée de payer beaucoup pour le légendaire nom Land Rover…
POUR :
Version SE3 qui se découvre l’été
Le contrôle de descente
Sièges avant confortables
CONTRE :
Un capsuleur d’essence qui demande la clé
Une facture plutôt chère
Des absences notables dans l’habitacle
NOUVEAUTÉS : retouches esthétiques