Une "Rocket" de 725 hp par Galpin-Fisker
Vous le reconnaîtrez aisément, cet ultime “muscle car” américain, puisqu’il est directement tiré de la toute nouvelle génération de Ford Mustang (2015).
Quand même: à peu près tout l’ensemble (sauf le toit et les portières) a été repensé en fibre de carbone, question d’alléger la bête.
Cette fibre de carbone, vous pouvez d’ailleurs l’admirer à même le capot, puisque c’est elle, polie et non recouverte de la teinte argentée “Éminence grise”, qui compose les deux bandes grises qui s’y étirent.
Cool, n’est-ce pas?
Encore plus cool, c’est ce qui se trouve sous le capot, mais qu’on n’a malheureusement pas voulu nous montrer, soit: un V8 suralimenté de 5,0L de 725 chevaux.
Tiens-toi, Dodge et ton Hellcat de “juste” 707 chevaux!
Un rêve d’adolescent…
Notre histoire d’introduction n’est pas une fable. Tout s’est véritablement déroulé l’été dernier, sur le célèbre terrain de golf Pebble Beach, qui accueillait alors le tout aussi célèbre Concours d’Élégance automobile.
Henrik Fisker, le Danois à qui l’on doit le design de la BMW Z8, de quelques Aston Martin et, évidemment, la conception/fabrication de la rechargeable (et défunte) Fisker Karma, s’est approché de son bon ami Beau Boeckmann, du conglomérat de concessionnaires californiens Galpin:
“J’ai quelque chose à te montrer,” lui a-t-il dit, dévoilant quelques sketchs d’une Ford Mustang 2015 retouchée d’éléments s’inspirant des années 1960. C’est que Fisker a un faible, depuis qu’il est adolescent, pour la “pony car”, particulièrement sa version Shelby GT500 de 1968…
Il n’en fallait pas plus pour que le projet prenne naissance. Après tout, les Shelby et les Saleen le font déjà depuis des lustres…
Ça, et peut-être aussi le fait que Fisker, après la débandade électrique qui porte son nom, avait bien besoin d’un projet.
Non, c’pas cher…
Vous savez ce qui impressionne dans cette histoire? C’est la rapidité avec lesquelles les choses se sont faites. En moins de quatre mois, la Galpin-Fisker Rocket sera mise en marché en quelques centaines d’exemplaires – “mais moins d’un millier,” dit Boeckmann.
Et ce, moyennant plus ou moins 100 000$ US.
Pas “cher”, pour une voiture aussi exclusive, qui produira autant de puissance… et qui, indéniablement, sera consacrée l’une des plus belles silhouettes du salon de Los Angeles – dernier grand rendez-vous de la saison qui bat actuellement son plein dans la ville des Anges.
À ainsi pouvoir y admirer la Galpin-Fisker Rocket, étincelante sur son podium, on se dit que les bonzes de chez Ford doivent être en train de se demander pourquoi ils n’ont pas pensé embaucher un certain Henrik Fisker, lorsqu’est venu le temps de fignoler la plus récente génération de leur icône automobile…