Los Angeles 2015: nos coups de coeur au dernier salon auto de l'année (en photos)

Salons 2015
lundi, 23 novembre 2015
Los Angeles a la réputation de réunir les charmes et étrangetés automobiles d'hier et d'aujourd'hui. Le salon 2015 y bat son plein, nous l'avons visité pour vous - en voici les coups de coeur. (Photos: Nadine Filion)

Regardez bien cette photo et... trouvez l'erreur.

Vous ne voyez pas? Un indice, pour vous aider. L'icône des années Peace and Love peut parcourir jusqu'à 160 kilomètres sur seule autonomie électrique.

Eh oui: un classique des années 1960 électrifié par Zelectric Motors - qui se proclame de la tendance artistique «rétro-futuriste sur quatre roues». La compagnie de San Diego soutient que la transformation a fait doubler la puissance originale de ce ZelectrisBus.

Zelectric Motors mise sur une reconstruction méticuleuse à la main et, par conséquent, chaque exemplaire de VW ainsi électrifié est unique au monde. Vous venez de comprendre pourquoi on parle d'une facture variant entre 50 000$US (si vous fournissez le classique) à plus de 70 000$ (si l'entreprise vous livre du clé en main). Mais le jeu en vaut la chandelle, dit David Bernardo, à la tête de Zeletric Motors: «Vous conduirez là le véhicule recyclé... le plus vert de la planète.»


Autre gros coup de coeur pour ce «Special Bus», projet personnel de la compagnie BonesFab. L’entreprise établie à Camarillo, en Californie, a voulu conserver la patine du temps arborée par cet autobus scolaire Chevy C4500 de 1954. Imaginez: on a conservé le trou d’une balle dans la vitre de portière…

Mais sous le capot vieux de plus de 60 ans, on a choisi d’installer un moteur Cummins diesel avec un monstre de turbocompresseur fait maison. Résultat: malgré son allure rétro et dégingandée, ce Special Bus délivre près de 600 chevaux.


Parlant de véhicules de la vieille école qui se dotent de motorisations modernes, voici ce que ça donne quand Boris Tilim, l'un des propriétaires de Madness Autoworks et fan invétéré des britanniques MINI, tombe sur une Morris MINI Traveller Woddy de 1967 toute rouillée et laissée pour compte. Après des heures de plaisir à sabler la peinture d'une carrosserie rouillée qu'on a ensuite fait étinceler comme du cuivre...

... et après d'autres heures de plaisir à faire revivre le bois original d'antan, sans oublier le moteur B16 de Honda rehaussé d'un turbo du spécialiste Garrett (un GTX-R, pour ceux que ça intéresse), qu'on a d'ailleurs choisi d'installer dans l'espace cargo et de faire propulser les roues arrière, non pas sous le capot comme l'ancien moulin de 33 chevaux qui actionnait les roues avant...


... vous vous retrouvez avec ce que le préparateur californien appelle une «Machine Mutante», soit une MINI capable de plus de 500 chevaux et prête à affronter n'importe quel circuit de course.


Los Angeles ne serait pas «L.A.» sans quelques oeuvres d'illuminés, comme celles de Baron Margo, un natif de la Floride qui vit en Californie depuis «Foreva» et qui se dit sculpteur de métal, bâtisseur environnementaliste et collectionneur visionnaire. Rien que ça. Parmi les créations d'aluminium, on retrouve des astronefs, des robots...

... et des voitures-fusée. Ce qui, parfois, ne semble être qu'un amas de ferraille recyclée, peut en fait être une motocyclette-missile capable de propulser ses (deux) passagers à plus de 160 km/h. Dans la tête de Baron Margo, la voiture d'aujourd'hui devrait être aussi imaginative et futuriste que... ça. Vous craquez pour l'une de ces sculptures sur quatre roues? Pas de problème: chacune des miniatures peut vous être livrée pour pour plus ou moins 1800$US.


Vous avez sous les yeux l’une des rares 1519 unités de la première génération de Mazda Cosmo (autrement dit: l’ancêtre de la Mazda RX-7) à avoir été fabriquées entre 1967 à 1972 – à la main, à raison d’une par jour. Plus rare encore est le fait que ce coupé sport – le tout premier à recevoir un moteur rotatif Mazda et dont la désignation soulignait la conquête de l’espace d’alors – n’a jamais été commercialisé sur notre continent.


Ah, la belle surprise italienne, que cette Lamborghini Miura 1969 paisiblement stationnée sous les palmiers de L.A…. Non seulement le coupé sport devenait, à son lancement en 1966, la voiture la plus rapide de monde, avec ses 280 km/h, mais il allait entrer dans l’histoire automobile comme le tout premier véhicule de production à moteur central (un V12 de 3,9 litre, pour 350 chevaux). Encore aujourd’hui, le bolide deux places, qui n’a été fabriqué qu’en 764 exemplaires jusqu’en 1972, est considéré comme l’une des plus belles moutures automobiles de l’histoire.


Parmi les tendances à surveiller: les peintures métallisées gravées, comme celle intensément travaillée, pour cette Nissan GT-R, par la californienne Savini Wheels.

Copyright © 2015 Nadine Filion. Tous droits r�serv�s.