Los Angeles 2015: le Ford Escape (2017) sera encore plus full-techno
Mine de rien, le Ford Escape dans la forme qu’on lui connaît depuis 2012 est pratiquement un vieillard, au sein de la gamme (presque entièrement renouvelée) du constructeur américain.
Certes, on n’en est pas à une nouvelle (et 4e) génération du VUS compact, puisque le Ford Escape 2017 conserve la même plateforme d’assemblage et, donc, les mêmes dimensions, tant intérieures qu’extérieures.
Cela dit, fin printemps début été 2016, l’utilitaire le plus populaire du marché canadien (avec plus de 52 000 exemplaires écoulés l’an dernier) sera bonifié de tellement d’aides à la conduite qu’il pourra presque se targuer d’être un véhicule autonome.
Presque.
À l’avertisseur de circulation dans les angles morts, au stationnement automatisé et au hayon à ouverture «coup-de-pied» déjà proposés, s’ajouteront les technologies suivantes:
- régulateur de vitesse intelligent (qui tient compte de la vitesse des voitures devant);
- système de suivi de voie (pour ramener le véhicule dans sa trajectoire);
- alerte à la somnolence (pour ramener à la réalité le conducteur qui s’endort);
- alerte à la collision frontale.
Par ailleurs, le Ford Escape 2017 sera le premier véhicule de la famille à offrir le Sync Connect.
Sync, ça vous dit déjà quelque chose – ne serait-ce que pour les nombreuses critiques émises envers la complexité de ses opérations. Avec la 3e génération de son interface, Ford promet toutefois des fonctionnalités beaucoup plus intuitives – et la possibilité de la lier à son téléphone intelligent.
Il sera également sera possible de verrouiller les portières, localiser son véhicule ou en programmer les démarrages à distance – un peu comme on peut le faire avec les voitures les plus “«technos» de l’heure, telles les électriques ou celles de luxe.
Encore trois moteurs – dont deux turbos
Au menu motorisations pour le Ford Escape 2017, pas de grand changement technique. L’archaïque quatre cylindres Duratec de 2,5 litres, toujours sans injection directe et développant présentement 168 chevaux, demeure en poste pour la version de base (S), livrée exclusivement avec la traction.
On comprendra que pareille philosophie permet à l’utilitaire compact de s’afficher à un prix de départ parmi les plus charitables de la catégorie (il est aujourd’hui à 24 199$).
Un quatre cylindres Ecoboost (lire: turbo) figure encore au catalogue de la version SE, mais l’organe passe à une cylindrée de 1,5 litre (plutôt que l’actuelle de 1,6 litre). Ford promet toutefois sensiblement les mêmes performances de 180 chevaux et 185 lb-pi.
Le quatre cylindres (2,0 litres) Ecoboost de 245 chevaux et 275 lb-pi est reconduit (avec probablement ses 245 chevaux et 275 lb-pi), toujours optionnel pour la version SE et de série pour la variante Titanium. Notez qu’aux États-Unis, pareille motorisation est optionnelle pour toute la gamme.
Tout ce beau monde verra sa puissance transigée (encore) par une boîte automatique à six rapports. Mais nouvellement, les organes turbocompressés profiteront, de série s’il vous plaît, du système d’arrêt-démarrage (voir nos félicitations dans notre Ce qu’Autofocus en pense ci-dessous). Enfin, un nouveau groupe d’options Sport sera disponible pour les Ford Escape 2017 SE et Titanium.
CE QU’AUTOFOCUS EN PENSE
On félicite Ford d’être l’une des premières familles de véhicules d’entrée de gamme à proposer le système d’arrêt-démarrage en marche au ralenti (le bon vieux stop-start, dans la langue de Shakespeare).
Si le dispositif qui fait s’éteindre le moteur aux arrêts, comme pour un véhicule hybride, se démocratise chez les voitures de luxe, il est encore – trop – rare aux premiers échelons du marché automobile. La raison en est fort simple: les actuels tests nord-américains de consommation en carburant ne tiennent pas compte de ses bénéfices.
Pourtant, ceux-ci sont réels. Ford les estime variant entre 4% et 6%, mais des études indépendantes ont déjà démontré des économies de carburant atteignant les 10%.