Los Angeles 2015: Paroles, paroles... pour l'Alfa Romeo Giulia 2017
Vous vous souvenez de cette chanson interprétée par Dalida et Alain Denon, Paroles, Paroles? Eh bien, c’est ce qu’on avait envie d’entonner ce matin, sous les palmiers de Los Angeles, alors qu’Alfa Romeo présentait à l’Amérique du Nord sa berline italienne Giulia.
Et pas n’importe quelle Giulia: l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio 2017, celle-là même qui entend se mesurer aux BMW M3 et Mercedes-Benz C63 de ce monde, comme on vous le mentionnait en début d’été.
Oui, oui, Quadrifoglio comme dans trèfle à quatre feuilles.
Et de la chance, la division italienne en aura bien besoin, elle qui profite de la ville des Anges pour déboulonner tellement de détails sur sa berline compacte de performance, attendue pour la deuxième moitié de 2016 chez l’un des (cinq) concessionnaires Alfa Romeo canadiens, que ça en est presque louche:
- une étiquette de 70 000$ (US);
- un moteur V6 bi-turbo (2,9L) de 505 chevaux et 443 lb-pi, ce qui en fait donc l’Alfa Romeo la plus puissante jamais offerte;
- ce «dérivé» d’une motorisation Ferrari (il faut bien nommer la célèbre marque lorsque celle-ci nous appartient, non?) permettra le 0-60mph en 3,8 secondes;
- à date, on ne nous montre que des Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio dotées de la boîte manuelle six vitesses;
- la voiture de conception italienne sera – aussi – fabriquée en Italie, plus précisément au sud du pays (à Cassino, ville de la région de Frosinone);
- une gamme complète de Giulia suivra – pensez quatre cylindres (2,0L) turbo de 276 chevaux avec, éventuellement, la traction intégrale;
Comme dirait la chanson citée en introduction: «Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots… Des mots fragiles, des mots faciles… c’était trop beau»?
Peut-être. C’est que grandes sont les ambitions de 400 000 unités vendues aux quatre coins de la planète d’ici trois ans – surtout pour une marque qui n’en a pas vendu 70 000 l’an dernier…
Une chose demeure: l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio est l’un des grands coups de coeur, sur le plan du style, en ce salon de fin d’année 2015.
Encore plus lorsqu’on lui fait partager les feux de la rampe avec ses ancêtres – des italiennes classiques que vous pouvez admirer ci-dessous et dans notre galerie-photos.