Le Hyundai Tucson et ses détails européens se sont présentés à Genève le mois dernier et nous vous avons abondamment parlé de cette 3e génération “plus longue, plus large, plus-plus-plus” et assemblée sur une toute nouvelle plateforme.
Le constructeur coréen était cependant resté tout à fait muet quant aux spécifications nord-américaines. Eh bien, roulements de tambour: en cette ouverture du Salon de l’auto de New York 2015, on sait maintenant (presque) tout du Hyundai Tucson 2016, prévu nous arriver au courant de l’été.
Et c’est une (belle) surprise: non seulement notre continent accueille le nouvel organe quatre cylindres turbocompressé Gamma à injection directe de 1,6 litre, un dérivé très lointain du moteur qui propulse la Hyundai Veloster (et qui, incidemment, se retrouve dans la nouvelle Kia Optima)…
… mais il le fait avec sa transmission sept rapports à double embrayage!
C’est qu’on aime l’instantanéité des boîtes à double embrayage – et nous ne sommes pas les seuls. Parlez-en à ceux qui pilotent des Volkswagen équipées de la DGS…
Pareille motorisation dans les versions les plus haut de gamme du Hyundai Tucson 2016 développera 175 chevaux et 195 lb-pi. Côté puissance, c’est un brin moins que 182 chevaux produits par l’actuel quatre cylindres (à aspiration naturelle) de 2,4 litres, mais côté couple, c’est 10% plus généreux.
Dans les variantes de base de l’utilitaire compact, on conserve le moteur quatre cylindres Nu à aspiration naturelle (2,0 litres), pour encore 164 chevaux et 151 lb-pi. Cela dit, et comme on s’en doutait, la boîte manuelle disparaît, pour ne laisser en place que l’automatique six rapports.
Les deux motorisations pourront évidemment être jumelées à la traction intégrale, un dispositif AWD développé conjointement par Hyundai et Magna.
En situations normales, tout le couple rejoint les roues avant, mais lorsque les conditions se corsent, 40% dudit couple passe automatiquement aux roues arrière. Le conducteur pourra parer au pire en verrouillant d’une commande cette répartition du couple – on a toujours dit que pareille possibilité devrait se retrouver sur tous les dispositifs du genre.
Hyundai soutient que la consommation en carburant sera plus frugale, mais il faudra voir. C’est que le Hyundai Tucson se fait 41 kilos plus lourd, malgré l’utilisation de trois fois plus d’acier ultra-résistant.
Mais on serait mal vu de se plaindre de ces kilos additionnels, puisqu’ils sont attribuables aux équipements qui montent à bord, entre autres à cette caméra de recul désormais de série.
Parmi les options, c’est l’avalanche. À ce qu’offrait déjà généreusement la seconde génération, la troisième ajoute les sièges avant ventilés, la banquette chauffante, le volant chauffant, un toit panoramique encore plus vaste et – on aime, on aime – le hayon à ouverture électrique “intelligente” (lire: qui s’active à l’approche de la télécommande).
Surtout, une loooongue liste d’aides à la conduite est nouvellement offerte. Même si elle ne devrait bonifier que la variante la plus luxueuse, reste que c’est une rareté, dans la catégorie, que de retrouver une suite de sécurité aussi complète. Elle va de la détection des angles morts à l’avertissement de circulation arrière transversale, en passant par l’alerte et l’assistance au changement de voie, de même que le freinage d’urgence autonome – avec détection de piéton, s’il vous plaît.
Ce qu’Autofocus en pense
On ne saura qu’en début d’été à combien se détaillera le nouveau Hyundai Tucscon 2016, mais nul doute que son actuel prix, débutant à aussi peu que 22 000$, ne sera pas reconduit – ne serait-ce parce que la boîte manuelle n’est plus. Mais cette hausse anticipée de l’étiquette sera abondamment compensée par une foule d’équipements, comme seuls les Coréens sont capables d’offrir.