Bon, qu’on se le dise: depuis un moment déjà, on savait que ça s’en venait, cette BMW i8.
Il y a d’abord eu prototypes sur prototypes de la sportive 2+2. Puis, il y a quelques jours, les premières photos du modèle de production ont commencé à fréquenter le Web.
Et c’est maintenant confirmé: la BMW i8 s’offrira dès l’an prochain aux marchés européens et américains.
Les rumeurs parlent d’une étiquette de 150 000$US… soit deux fois le prix d’une Tesla S, mais bon.
À l’instar de la BMW i3, la BMW i8 misera sur du polymère renforcé de fibre de carbone (rappelez-vous: c’est le mot chic pour dire du plastique très rigide) afin de réduire son poids au maximum.
Mais contrairement à la BMW i3, qui se veut 100% électrique (sauf si vous lui octroyez le REX – et à ce sujet, lisez notre topo AutoRadar), la BMW i8 est plutôt du genre “hybride branchée”.
Son organe principal, un trois cylindres (!) à essence de 1,5 litre avec double-turbo, propulsera ses roues arrière de ses 231 chevaux.
C’est peu de puissance, vous dites? Attendez: un moteur électrique viendra seconder les roues avant de 131 chevaux. Il permettra même la balade entièrement électrique pendant une trentaine de kilomètres.
… Et peut-être même de trois!
BMW a profité du Salon de Francfort pour re-présenter son BMW Active Tourer Outdoor Concept, propulsé par un système hybride similaire à la BMW i8.
Nous disons “re-présenter”, parce qu’à pareil moment l’an dernier, au Salon de Paris, le constructeur germanique dévoilait un prototype presque similaire, le BMW Active Tourer Concept – mais, notez bien, sans le “Outdoor”, sans la teinte “Gold Race Orange” et sans le support à vélo intégré à l’aire cargo.
En juillet dernier, lors d’un événement sportif tenu en Allemagne, BMW a même montré cette plus récente variante de la petite “van”, qui entend s’attaquer au segment où milite déjà la Mercedes Classe B.
Pour la petite histoire, sachez que c’est une plateforme à traction qui se cache là-dessous.
Celle-là même qui accueillera la prochaine BMW Série 1 (eh oui, on passe de la propulsion à la traction pour la BMW Série 1) et, plus vite encore, la prochaine génération de MINI, que l’on pourra admirer en grande première mondiale en novembre, au Salon de Tokyo.