Eh oui: le Ford Explorer est l’utilitaire intermédiaire le plus populaire de tous les temps, avec près de 8 millions d’exemplaires vendus en Amérique du Nord depuis le début des années 1990.
Une nouvelle génération, qui viendra souligner son quart de siècle et qui devrait nous arriver dès l’an prochain, sera dévoilée en primeur mondiale le 19 novembre, lors de la journée média au Salon de l’Auto de Los Angeles.
Remarquez, ce passage générationnel au Ford Explorer 2016 ne devrait pas être aussi dramatique que le dernier. Le Ford Explorer 2011, rappelez-vous, avait débarqué sur nos marchés en délaissant la carrosserie montée sur cadre, pour adopter une bien plus moderne structure monocoque.
Ceci dit, il pourrait se brasser des affaires “sous le capot”, alors que le constructeur promet, dans un court communiqué des plus laconiques, que le Ford Explorer 2016 aura “une capacité accrue”.
Est-ce dire que la motorisation de base actuelle, le quatre cylindres Ecoboost (2,0L) produisant 240 chevaux, sera rejoint par le nouveau quatre cylindres Ecoboost (2,3L) qui propulse déjà le Lincoln MKC de ses 285 chevaux?
La promesse d’une “nouvelle allure” est logique, pour ce Ford Explorer 2016, et on s’attend donc à ce que la calandre, les phares et le hayon soient retouchés, de manière à refléter la signature visuelle du nouveau Ford Edge.
Même que le style ne devrait pas tomber trop loin de l’arbre, si l’on en croit Jim Farley: “Le nouvel Explorer reste le VUS qui plaît aux consommateurs nord-américains – un véhicule construit pour transporter toute la famille,” a dit le vp marketing et ventes chez Ford.
On s’interroge cependant sur cette engagement à proposer “encore plus de technologies additionnelles d’aide au conducteur”. Surtout de la part d’un constructeur qui, avec ses Sync, MyTouch, alerte à la circulation transversale, stationnement automatisé et autres gizmos, est déjà à l’avant-garde…
