Fiat à Los Angeles: Une cascade de versions
À son retour en Amérique du Nord après 28 ans d’absence, Fiat l’avait dit : « Nous ne ferons pas l’erreur de Smart de ne présenter qu’un seul modèle. » Quatre ans plus tard, promesse tenue – et trois fois plutôt qu’une.
Fiat 500L – comme dans plus large
Le dévoilement qui aura le plus d’impact pour le Canada sera sans doute celui de la Fiat 500L – « L » comme dans plus longue et plus large. D’un demi-mètre plus long et d’une quinzaine de centimètres plus large, pour être plus précis.
Et c’est bienvenu, puisqu’ainsi « soufflée », la petite urbaine gagne moitié plus d’espace intérieur, la 5e place qui lui manquait et deux portières supplémentaires – pour un accès d’autant facilité à la banquette.
Sous le capot, pas de tataouinage : on glisse dès le départ le quatre cylindres turbo de 1,4 litre (avec technologie MultiAir). Performances attendues : 160 chevaux et 184 lb-pi.
Voilà qui est de puissance identique à la Fiat Abarth et même d’un couple 8% plus vigoureux. Une différence, cependant, côté boîtes de transmission : celle manuelle offrira six – et non pas cinq rapports.
Cette Fiat 500L roule en Europe depuis septembre, mais elle nous fera patienter jusqu’à l’été prochain avant de s’offrir, à nous Nord-Américains, en variante Touring et… Trekking.
Vous trouverez que cette dernière Fiat à l’allure plus robuste, aux roues plus larges (des 17 pouces) et à la garde au sol plus haute rappelle étrangement la Mini Countryman? Eh bien… vous avez tout à fait raison.
Fiat estime que la 500L représentera la moitié de ses ventes sur notre continent.
Fiat 500c Abarth et Fiat 500e : entre performante et électrique
C’était « ti-vident », comme le disait si bien Julie Couillard, que la performante Fiat 500 Abarth allait gagner une variante décapotable. La Fiat 500c Abarth nous arrive donc en début d’année 2013 pour un prix… qui n’a pas encore dévoilé.
Au menu : le moteur quatre cylindres turbo de 1,4 litre (Multiair) qui développe 160 chevaux et 170 lb-pi, de même qu’une seule transmission, soit la manuelle (malheureusement, toujours pas de 6e vitesse pour elle).
Même si le grand patron de Fiat, Sergio Marchionne, ne croit pas trop à l’électrification automobile, il n’avait pas vraiment le choix d’emboîter le pas.
Et il le fait, mais timidement : à son lancement l’été prochain, la Fiat 500e ne sera destinée qu’au marché californien, l’un des plus restrictifs de la planète en termes d’émissions automobiles polluantes.
La voiture 100% électrique viendra faire concurrence aux Nissan Leaf, Mitsubishi i-Miev et Smart Fortwo Edrive de ce monde. Elle pourra recharger ses batteries en quatre heures (sur du courant de 240 volts), batteries qui, par la suite, lui accorderont une autonomie de 133 kilomètres.