Prenez un moment pour apprécier nos photos croquées sur le vif, jeudi dernier, lors de la journée média du Mondial de Paris 2014…

… et tâchez de ne pas verser une larme sur ces prototypes annonciateurs de modèles de production qui, pour le moment du moins, ne nous sont pas destinés.

Il y a d’abord ce Peugeot Quartz qui, montré en grande primeur internationale, trône à la place d’honneur du kiosque PSA Peugeot-Citroën-DS.

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Fruit de la fusion d’une carrosserie d’utilitaire avec la cellule d’une berline, ce prototype de “sportivité haut de gamme” abrite, sous son capot, un quatre cylindres (1,6L) qui, doublé d’une motorisation électrique rechargeable (évidemment…), rejoint les 500 chevaux.

Ce qu’on lui remarque, surtout, à ce Peugeot Quartz, ce sont ses matières dites “brutes et naturelles”, notamment à la console centrale qui troque la fibre de carbone pour un composite fait de pierre de basalte – autrement dit: de la roche volcanique…

De même, les revêtements ont été créés par tissage numérique, une première dans l’automobile, affirme-t-on. Le procédé donne lieu à des pièces complexes qui n’ont pas à être découpées. De surcroît, ces pièces se trament d’un fil de polyester issu du recyclage de matières plastiques. C’est votre vieille bouteille d’eau qui est à l’oeuvre, quoi.

Ajoutez le fait que ce “textile” soit produit en épaisseurs désirées, permettant ainsi de supprimer les mousses qu’autrement on devrait leur accoler, et vous obtenez-là une innovation qui devrait faire mouche dans l’industrie.

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Autre concept qui utilise ces percées “naturelles”: le Peugeot Exalt, d’abord montré au salon de Pékin en avril dernier et qui s’est pointé dans la Ville-Lumière avec deux petits extras: son scooter et sa trottinette électrique pliable.

Cette dernière, désignée HYbrid-kick, s’intègre sous le plancher cargo, tel un complément idéal pour le dernier kilomètre urbain à parcourir.

De cet ensemble qui se décline en camaïeu de gris, notez la partie arrière-train au grain technique appelé shark skin (ou “peau de requin”, dans la langue de Molière) destiné à améliorer l’aérodynamisme.

À la face interne des portières, le bois Newspaper a été gravé du lion, emblème du constructeur… mais avouez qu’on perd un peu la bête dans toutes ces tiges et ces feuilles de bambou.

La grande particularité de ce que les Français considèrent comme une berline cinq portes? Son système de traitement de l’air Pure Blue: à l’arrêt, lorsque le véhicule est inoccupé, le dispositif purifie les surfaces de l’habitacle par diffusion de bactéricides et fongicides…

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Le prototype Peugot Exalt est le digne descendant du Peugeot Onyx qui a été dévoilé au Mondial de Paris… en 2012. Voilà pourquoi il trône plutôt dans l’antre du constructeur, établi sur l’Avenue des Champs-Élysées.

Ce “concept-car” qui s’offre aux yeux de millions de touristes abrite un V8 en position centrale qui, jumelé à une motorisation hybride, propulse les roues arrière de ses 600 chevaux.

Le Peugeot Onyx ne fait osciller la balance que de 1100kg et se targue de panneaux de portières et d’ailes en feuilles de cuivre, travaillées de surcroît à la main artisane.

D’où cette patine gagnée au fil du temps, comme pour un miroir.

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Chez le concurrent français partenaire de Nissan, c’est le prototype d’hybride rechargeable Renault Eolab qui a attiré l’attention.

Certes, la proposition visuelle est moins dramatique que pour les comparses ci-haut, mais le concept désigné “véhicule d’ultra-basse consommation” cache une centaine d’avancées technologiques, que Renault estime “industriellement réalistes”.

Entre autres, le Renault Eolab a le mérite de ne siphonner qu’un litre de carburant aux 100km, merci à une utilisation extensive de matériaux légers, tels l’aluminium et le magnésium. Ce dernier compose le toit… qui ne pèse alors que 4kg!

De la science fiction, tout ça? Que non: dès le début du projet, les ingénieurs ont eu pour mission d’intégrer la possibilité d’une grande série dans un horizon de 10 ans…

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