Votre adolescent veut apprendre à conduire? Ne vous y risquez pas!
Vauxhall Motors, qui a intégré le groupe PSA (Peugeot et Citroën) en début d’août, vient de publier les résultats d’une enquête menée auprès des parents avec des adolescents en âge de conduire.
Ça n’est guère rassurant: près de la moitié des parents (41%) se disent terrifiés à l’idée d’être pilotés par leurs rejeton en apprentissage au volant. Sans doute parce que comme le dit l’adage, la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre. Ainsi, le sondage révèle que tout autant de parents (42%) admettent avoir eux-mêmes oublié les grandes règles du code de la route…
Les procréateurs qui se sont quand même risqués à jouer le rôle d’instructeur déclarent qu’en moyenne, une sortie sur cinq se solde par une égratignure à la voiture – ou pire encore. Oh, et un parent sur quatre dit avoir perdu patience.
Le comble? Jusqu’à une mère sur dix soutient qu’elle préférerait donner naissance à nouveau, que d’avoir à être conduite par son adolescent.
Comme les hommes ne peuvent répondre à cette question, Vauxhall leur a demandé ce qu’ils préféreraient entre cette expérience de conduite et… faire un saut à l’élastique. Même résultat: 11% des pères choisiraient le bungee.
Manque de confiance réciproque
Le manque de confiance est réciproque: presque trois jeunes sur quatre (70%) estiment qu’ils seront de meilleurs conducteurs que leurs parents… s’ils apprennent et passent l’examen avec un instructeur professionnel. Et ce, même si la moitié d’entre eux confient que pareille expérience au volant avec un étranger sur le siège passager les stressera plus qu’un examen scolaire ou… qu’un premier rendez-vous galant.
Mais alors, qui serait le mentor idéal? Puisque ce sondage a été mené en Angleterre, pas surprenant d’apprendre que les trois instructeurs les plus populaires sont, aux yeux des apprentis conducteurs, le pilote de F1 Lewis Hamilton (21%), l’interprète Ed Sheeran (10%) ou… le Prince Harry (8,5%).
Autre constatation: plus de la moitié des jeunes (53%) estiment que leur père est un meilleur conducteur que leur mère.
Sauf que cette croyance doit être sérieusement mise en doute: avec Papa dans le siège de l’instructeur, une balade sur cinq (20%) s’est terminée par une collision, contre presque trois fois moins (8%) avec Maman.
Heureusement, une chose fait l’unanimité: près des deux tiers des parents ont vraiment, vraiment hâte que leurs rejetons puissent se conduire d’eux-mêmes. C’est qu’en moyenne, ces parents doivent «barroucher» leurs jeunes… 364 heures par année.
Ce qui n’est pas rien: c’est l’équivalent d’écouter les 120 premiers épisodes de District 31… huit fois!