Laver les jantes, c’est comme se passer la soie dentaire
Ces dernières années, les jantes ont été au cœur d’avancées technologiques. Leur fabrication mise de plus en plus sur des matériaux composites pour en alléger le poids et les rendre plus résistantes. Aussi sophistiquées soient-elles devenues, elles demeurent néanmoins les premières parties de la voiture à se salir. Au-delà de l’éclat retrouvé, leur nettoyage permet de les débarrasser des débris de la route et de la poussière de freinage qui, à long terme, peuvent les endommager.
Un bon lavage de jantes est recommandé à chaque lavage de carrosserie. Si l’opération s’effectue dans un lave-auto automatique, il est suggéré de choisir l’option ‘bas de caisse’ (si disponible) : « On paie plus cher, mais ça vaut la peine, » dit Sylvain Légaré, analyste en consommation automobile chez CAA-Québec. On peut compléter soi-même le travail par l’application d’un produit nettoyeur/protecteur (voir plus bas).
Un lavage « maison » exigera un seau d’eau chaude, un chiffon, une petite brosse, une serviette d’assèchement et… oh que non, pas du savon à vaisselle. Ce dernier est autant déconseillé pour les jantes que pour la carrosserie parce qu’il en détruit le film protecteur.
Il convient plutôt d’utiliser les produits spécialisés que l’on se procure dans les magasins à grandes surfaces. Ces produits n’ont pas été conçus pour rien et ils ont, entre autres avantages, celui de faciliter les prochains nettoyages.
L’ABC du bon lavage de jantes
Une jante à la fois, on commence par rincer à grande eau afin de retirer le plus de débris possible.
Puis, on vaporise un produit comme ces ‘trois en un’ qui nettoient, font briller et protègent tout en même temps. (Exemple : la mousse « No Touch All Wheel Car » de Permatex ou le vaporisateur « Rim Clean » de Turtle Wax.) Attention : on prend le temps de lire les instructions figurant sur le contenant et, par précaution, on fait d’abord un essai sur une petite surface.
On laisse agir quelques minutes, puis on frotte avec un chiffon que l’on réserve au lavage des jantes. (On ne voudrait pas que les saletés qui s’y logeront inévitablement viennent ensuite endommager la peinture de la carrosserie). Pour les recoins inaccessibles, on se sert d’une vieille brosse à dents.
On rince abondamment – tant mieux si on dispose d’un tuyau d’arrosage, que l’on utilise à la position ‘grande pression’. On répète les étapes #2, #3 et #4 là où la saleté pourrait avoir résisté.
On prend le temps de bien assécher la jante avec une serviette, sinon l’eau laissera des marques et tout le labeur en sera terni.
On répète l’opération pour les trois autres jantes, l’une après l’autre.
Les jantes bien entretenues le rendent bien. Celles qui ont été laissées pour compte pourraient avoir besoin de polissage et de réparations, travail qu’il faut alors confier à des spécialistes. À proscrire : la WD-40 et la laine d’acier. Avec un tel procédé, les inélégantes traces de corrosion disparaîtront, mais le fini de la jante également…