Dans le coin gauche, la "minoune"...
Ou, tout au contraire, pourquoi ne pas en profiter pour la revendre? Chronique d’un combat annoncé.
Dans le coin gauche, il y a cette vieille « minoune » qui nous est fidèle depuis tant d’années. Ses atouts? Versus une voiture neuve, elle coûte définitivement moins cher d’assurances – jusqu’à trois fois moins si on ne lui octroie que la responsabilité civile (surnommée à tort de couverture « d’un seul côté »).
Qui plus est, la vieille voiture est payée depuis longtemps; elle n’est donc pas grevée de ces paiements mensuels qui affligent un véhicule neuf.
Et un véhicule neuf, ça coûte cher, surtout en dépréciation. Certes, vous ne verrez jamais passer une facture où figure le montant de ladite dépréciation, mais sachez quand même qu’une voiture neuve perd la moitié de sa valeur à ses cinq premières années (plus vite encore, pour certaines marques moins ‘valorisées’).
C’est Dennis Desrosiers, président de la firme Desrosiers Automotive Consultants et grand manitou de la statistique automobile au pays, qui le dit.
Cette dépréciation, l’automobiliste a donc tout avantage à l’amortir sur le plus grand nombre d’années possible en conservant encore quelque temps sa « minoune ».
Vous dites qu’une voiture usagée, ça coûte pas mal plus cher en entretien et en réparations qu’un véhicule neuf? Oui, mais relativisez la chose: une réparation mécanique n’équivaut généralement même pas à ce qu’il en coûterait de frais de transport et de préparation chargés par le concessionnaire à l’achat d’une voiture neuve.
Imaginez maintenant si l’on inclut les taxes de vente dans l’équation…
Dans le coin droit…