Voici la nouvelle (vraiment?) Fiat 500 2016 - mais elle n'est pas pour nous
Il faudra la considérer comme une nouvelle génération, cette Fiat 500 que l’on vient de dévoiler en Italie, ne serait-ce parce que l’actuelle est sur le marché depuis 2007. Et huit ans, dans l’industrie automobile, c’est long.
Sauf que… les dimensions demeurent très similaires à celles de l’actuelle génération, avec un empattement qui reste pile-poil à 2300mm.
Fiat parle de «révolution gentille» en affirmant que sa nouvelle 500 est composée de 1800 détails «innovants», notamment aux phares et aux feux, de même qu’à la planche de bord.
Mais même l’oeil le plus aiguisé ne notera que deux ou trois modifications, tant extérieures qu’intérieures, la plus frappante étant l’intégration, à l’instrumentation centrale, d’un écran UConnect de cinq pouces.
Versus les écrans de sept ou huit pouces qui se démocratisent même dans les véhicules d’entrée de gamme, cinq pouces, c’est bien peu. Mais ça reste un pas de géant, que de planter le système d’infodivertissement de Chrysler, l’un des plus réussis de l’heure, en lieu et place de l’actuel dispositif Fiat si difficile à apprivoiser.
Si elle ne tombe définitivement pas loin de l’arbre, la «nouvelle» Fiat 500 2016 a le mérite de s’être montrée tant dans sa version coupé que décapotable.
Sinon, rien de plus technologiquement avancé ne s’adjoindrait à la nouvelle itération italienne promise à l’Europe. À date, on n’entend rien sur d’éventuelles alertes aux angles morts et à la circulation transversale, encore moins à la collision frontale imminente.
Rien n’est dit non plus quant à un possible débarquement de ce côté-ci de l’Atlantique. Et quand on dit «rien», on dit rien: voyez, avec le graphique ci-dessous, que le plan d’action dévoilé en mai dernier par la marque italienne ne prévoit aucune nouveauté pour notre continent d’ici 2018, exception faite de la Fiat 500x (jumelle du Jeep Renegade) et d’un véhicule «de spécialité».
C’est donc dire que l’itération nord-américaine de la Fiat 500, fabriquée au Mexique, demeure pour nous telle quelle et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Voilà qui est des plus étranges, dans une industrie – et même au sein d’une compagnie qui discoure de mondialisation, de partages de plateforme et de consolidations de marques…
Saviez-vous que…
Depuis ses débuts, le 4 juillet 1957, la Fiat 500 s’est mondialement écoulée en plus de 5,3 millions d’exemplaires – dont 1,5 million d’unités depuis sa Renaissance, en 2007.