Tsunami au Japon: chaînes... démontées

Au cas où vous ne le sauriez pas encore, la mondialisation se traduit par un jeu de dominos qui fait que la tragédie que vit le Japon n’est pas sans répercussion par chez nous. Au-delà de la catastrophe humaine et de tout ce qu’il faudra reconstruire là-bas, il y a l’industrie automobile, secteur important s’il en est un au pays du Soleil Levant, qui est fortement malmenée.

Rareté de certains modèles, fluctuation des prix… comment cela se passera-t-il chez nos concessionnaires, au cours des prochaines semaines? Nul ne peut le dire avec précision. Pour l’heure, tout ce qu’on sait, c’est que certains constructeurs automobiles japonais sont plus touchés que d’autres.

Les bonnes nouvelles, d’abord. Des sept grands constructeurs nippons, Mitsubishi et Mazda s’en tirent relativement bien puisqu’ils ne possèdent pas d’usines dans les régions dévastées. Même si, mise à part la Mazda6 construite au Michigan, absolument tous ‘nos’ véhicules Mazda sont fabriqués au Japon, la compagnie est établie à Hiroshima où, selon l’ancien porte-parole canadien Greg Young qui vient tout juste d’y être promu, on n’a même pas senti la terre trembler.

Les mauvaises nouvelles, maintenant. Toyota, Honda et Nissan détiennent bon nombre d’usines dans la zone sinistrée. Notre grand gourou canadien de la statistique automobile, Dennis DesRosiers, a sondé les rumeurs et ce qu’il entend lui fait prédire que la production automobile sera compromise «non pas pour des années, mais au moins pour six à huit semaines, dit-il. Voilà qui aurait un impact sur la disponibilité des véhicules en Amérique du Nord, y compris le Canada.»

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