Depuis que le Comité International Olympique (CIO) a créé le programme de Partenaires Olympiques (The Olympic Partner, TOP) en 1985, aucun constructeur automobile ne s’était offert les droits de marketing mondiaux du très sélect club aux cinq anneaux.

Très sélect club, en effet: moins d’une douzaine d’entreprises mondiales y ont leurs entrées. De fait, seules les General Electric, Samsung, Visa, Omega (les montres), McDonald’s (parlez-en au plongeur Alexandre Despaties), Dow, la française Atos, Procter and Gambler et Coca-Cola peuvent utiliser les marques de commerce dites olympiques.

Toyota peut également faire de même depuis le vendredi 13 dernier, en vertu d’une entente de commandite majeure signée à Tokyo. Ladite entente prendra globalement son envol après les Jeux de Rio (été 2016).

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Le constructeur aux ventes les plus importantes de toute la planète devient ainsi le premier à accéder au programme TOP (quelle abréviation prédestinée…), merci à la création d’une nouvelle catégorie “mobilité”.

En s’achetant l’une des plus grandes visibilités mondiales, Toyota s’assure du podium automobile pour lui tout seul pour:

  • les Jeux de Pyeongchang (hiver 2018);
  • ceux de Tokyo (été 2020);
  • ceux d’hiver 2022 qui seront octroyés, le 31 juillet prochain, soit à Beijing en Chine ou à Almaty au Kazakhstan;
  • et à ceux de l’été 2024.

La collaboration stipule que nationalement et globalement, les activités olympiques devront recourir en exclusivité à des véhicules Toyota/Lexus/Scion.

Voilà qui s’appelle couper l’herbe sous le pied du concurrent Hyundai, qui ne pourra pas s’afficher de quelque manière qui soit à “ses” Jeux sud-coréens, à l’hiver 2018.

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Pour Toyota, dont le président Toyoda Akio est un ancien joueur de hockey sur gazon de niveau collégial, le partenariat olympique sera « la plateforme parfaite pour démontrer au monde entier nos technologies de mobilité future. »

La commandite, qui porte sur les véhicules, mais aussi sur les services mobiles, la sécurité routière, le transport et autres supports ambulants, aura cours jusqu’en 2024, pour une somme qui n’a pas été dévoilée. Les médias japonais l’estiment cependant à 835$US millions (un milliard de dollars canadiens).

Attendez-vous donc à ce que les Toyota i-Road soient mises à profit, mais aussi à ce que des véhicules se conduisent tout seuls, voire à ce que soient proposés des transports intelligents et de nouvelles solutions en gestion de circulation, « l’un des plus grands défis des Jeux Olympiques, » rappelle le président du CIO, Thomas Bach.

Surtout, attendez-vous à ce que Toyota, qui a utilisé la visibilité hollywoodienne à la dernière décennie pour mousser son hybride Prius, mette maintenant l’emphase sur la Toyota Mirai, sa nouvelle berline à l’hydrogène dont les ventes viennent tout juste de débuter au Japon.

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