Phares abîmés: êtes-vous assez brillant?
Quatre secondes, c’est majeur, direz-vous. Mais c’est néanmoins ce qu’a confirmé l’Association canadienne des automobilistes par le biais d’expériences menées sur circuit fermé, à la nuit tombée et alors que les conditions étaient bonnes.
C’est dire que la situation pourrait être pire lorsqu’il neige ou qu’il pleut…
CAA-Québec a découvert que des lentilles détériorées par les intempéries, les abrasifs et les projections de débris deviennent si opaques qu’elles peuvent substantiellement réduire la capacité d’éclairement des phares.
Pas les miens, dites-vous? En êtes-vous bien certain: CAA-Québec a visité plusieurs stationnements publics et a constaté qu’un véhicule sur trois présentait d’évidents problèmes d’opacité (de moyens à sévères).
Comment y remédier? Des produits sont en vente libre, dit l’Association, mais leurs résultats ne sont pas toujours durables. Des traitements sont offerts par des entreprises spécialisées, notamment le polissage qui restaure les lentilles de façon permanente et ce, à faible coût.
«Il y n’y a donc aucune excuse pour tolérer des phares qui n’éclairent pas assez la route, dit Sophie Gagnon, directrice principale des relations publiques de CAA-Québec. Tous les conducteurs gagnent à avoir une meilleure visibilité alors que de plus de plus de déplacements se réaliseront à la noirceur dans les semaines à venir.»