C’est le magazine britannique Car qui a lancé l’onde de choc en début de semaine: la décapotable MINI Superleggera Vision Concept, dévoilée il y a moins d’un an au Concorso d’Eleganza Villa d’Este en Italie, et qui depuis a fait le tour des salons auto internationaux d’envergure, aurait eu le feu vert pour une entrée en production au plus tard en 2018.
Moins de 24 heures après l’annonce, le grand patron de la marque, Peter Schwarzenbauer, a toutefois déclaré: « Je ne peux encore confirmer que (le concept) ait été approuvé. »
Remarquez qu’il n’a pas démenti non plus… Voilà qui augure bien pour l’une des plus belles études de style présentées en cours d’année 2014.
Une «mausus» de belle remplaçante
Le prototype à la teinte liquide « Bleu de Côme » été développé de concert avec le préparateur italien de renommée mondiale, Carrozzeria Touring Superleggera.
C’est au styliste en chef de cette dernière, le designer Louis de Fabribeckers, que l’on doit les magnifiques lignes classiques, rehaussées de quelques touches d’extravagance.
Voyez cet aileron dorsal qui s’extirpe du coffre, comme une nageoire, et admirez ces feux qui, apposés à un arrière plat et large, s’inspirent du drapeau britannique.
Si elle voit le jour, la décapotable deux places viendrait remplacer la MINI Roadster qui tire sa révérence – à l’instar des MINI Coupé et MINI Paceman.
Elle aurait le choix de s’amener sur la plateforme à traction qui sous-tend les actuelles MINI, avec les tout aussi actuels moteurs à trois et quatre cylindres turbo (de 134 à 189 chevaux). Imaginez ce que ça serait, une MINI SuperLeggera à la sauce John Cooper Works…
Cela dit, les spécifications « concept » laissent supposer que la proposition deux portes pourrait adopter une toute nouvelle architecture qui propulserait ses roues avant d’un moteur électrique et celles arrière d’un moteur à essence.
Pareille plateforme réglerait non seulement le problème du « On n’en veut pas, d’un roadster qui ne soit pas à propulsion, », mais elle permettrait également de supplanter, technologiquement du moins, la grande rivale Mazda Miata – pardon, Mazda MX-5.
Mais pour ça, il faudrait que s’avère la désignation Superleggera – « super léger » en bon français.
Petit détail intéressant: Automotive News, la bible de l’industrie rapporte que si une MINI Superleggera se pointe en Amérique du Nord, il s’agirait là du premier sport car britannique non exotique à poser ses pneumatiques de ce côté-ci de l’Atlantique, depuis la disparition des Triumph (1981).
