La Subaru Impreza 2017 est la compacte la plus sécuritaire, dit l'IIHS
C’est le grand silence dans l’aire de tests de collision de l’Insurance Institute Highway for Safety (IIHS), cet organisme financé par les assureurs (dont le groupe Desjardins) et établi près de Charlottesville, en Virginie. Non seulement c’est le silence, c’est même le suspense.
Les techniciens de l’IIHS ont mis des heures à barder la Subaru Impreza 2017 d’équipements, de capteurs et de marqueurs, avant d’y sangler le mannequin au siège conducteur.
Au-delà de ces heures de préparation, il y a ces années qu’ont investi les ingénieurs de Subaru dans la conception de la nouvelle Subaru Global Plateform.
Cette architecture est appelée à sous-tendre à peu près tous les nouveaux véhicules de Subaru pour la prochaine décennie – y compris des modèles électriques.
Mais voilà: ces heures de préparation par l’équipe de l’IIHS et ces années de développement par les ingénieurs de Subaru sont sur le point de se fracasser en une fraction de seconde.
Car c’est dans quelques instants, devant nos yeux qui surplombent la scène, qu’on va «crasher» la Subaru Impreza 2017 dans le test de collision qui, dixit Russ Rader, relationniste de l’IIHS, est le plus féroce qui soit: celui du faible chevauchement.
Le silence qui règne autour de ce qui ressemble à un aréna est interrompu d’un signal d’alarme, puis d’un long sssshhhhh…
… et Bang! Sous l’oeil des caméras haute définition de l’IIHS, le quart avant gauche de la Subaru Impreza 2017 lancée à 65km/h emboutit l’obstacle fixe, tel que le prévoit l’épreuve.
L’impact est aussi assourdissant qu’il est bref. Des panneaux de métal se froissent, des pièces de plastique volent, la voiture s’immobilise quelques pieds plus loin.
Et c’est à nouveau le silence, jusqu’à ce que, balais en main, des techniciens s’approchent afin de nettoyer l’accès, repoussant les pièces brisées en un seul monticule.
Seulement ensuite, on nous laisse nous approcher.
À première vue, la structure de l’Impreza semble avoir bien fait son travail de dissipation des forces – entre autres, en protégeant les jambes de l’occupant
De fait, se révèlent en un seul coup d’oeil (et en une seule photo, ci-dessous), toutes les explications du constructeur quant à son utilisation extensive d’acier haute résistance, son nouveau procédé de soudage et son choix d’une structure en anneau 40% plus solide et 70% plus résistante en torsion.
Il s’agissait là du dernier test de collision que devait subir dans l’antre de l’IIHS la Subaru Impreza 2017, vendue sur le marché nord-américain depuis décembre.
Les sept autres tests précédents – de collision latérale, frontale, arrière, de chevauchement moyen, de résistance du toit, d’évitement et même d’ancrage pour sièges de bébé, la voiture compacte les a tous réussis avec la plus haute mention qui soit.
À ce jour, aucune autre «petite» voiture n’avait réussi à obtenir la cote de sécurité la plus élevée à toutes les épreuves de l’IIHS. La reconnaissance vaut autant pour la version berline que la version à hayon de la Subaru Impreza 2017.
Pour ce, la voiture doit cependant être équipée de la suite de sécurité EyeSight, qui lui confère la cote supérieure pour la prévention des collisions frontale. Et elle doit être nantie des phares directionnels optionnels, ce qui lui assure la distinction ultime Top Safety Pick+.
C’est donc dire que dans sa version de base canadienne, la Subaru Impreza avec ses phares à halogène sans mode directionnel doit se contenter de la note «marginale» quant à son éclairage.
Et pour bénéficier des super dispositifs que regroupe le système EyeSight (pensez régulateur de vitesse intelligent, alerte aux collisions frontales, freinage automatique en mode recul et suivi de voie), il faut se commettre pour le groupe optionnel de Technologie, qui ne s’offre qu’avec les versions les plus haut de gamme – à partir de 28 900$.