Dire que la grande patronne de GM, Mary Barra, venait justement d’énoncer lors de son passage en Inde que ça en était presque fini, de ces rappels visant à couvrir une décennie de rappels glissés sous le tapis…

Bon, ce n’est pas exactement ainsi que Mme Barra a décrit la situation. Et vrai que, pour le moment, aucun rappel n’a été officiellement déposé auprès de l’américaine National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), encore moins chez Transports Canada.

Quand même:

GM vient d’ordonner la suspension temporaire des livraisons de la Chevrolet Corvette Stingray 2015 en raison non pas d’un, mais de deux sérieux problèmes. (Qui a dit que deux, c’était mieux, déjà?)

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Première complication: le coussin gonflable, côté conducteur, pourrait se détacher du volant de la Chevrolet Corvette 2015 lors d’une collision, augmentant substantiellement, on s’en doute, le risque de blessures.

Une attache “suspecte” devra être inspectée et possiblement remplacée; 2000 unités du coupé sport sont affectées aux États-Unis, une quinzaine le sont au Canada. On ne sait pas encore dans combien de temps GM pourra rendre disponible la pièce salvatrice.

Seconde complication: un seul des câbles de frein de stationnement a été installé convenablement. Conséquence: en conditions ascendantes ou descendantes, la voiture pourrait se mettre à rouler d’elle-même.

Là encore, il faudra inspecter la chose; cette fois, 800 exemplaires sont touchés chez nos voisins du Sud, alors que 9 unités le sont au Canada.

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Voilà qui freine (excusez le jeu de mots…) la distribution de la nouvelle Chevrolet Corvette Stingray 2015 et ce, pour un temps indéterminé.

Notez que la Chevrolet Corvette Stingray 2014, première mouture de la nouvelle génération (C7) dont les livraisons ont justement débuté à pareil moment l’an dernier, n’est pas concernée.

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Reste que déjà, l’année-modèle 2014 a fait l’objet de trois rappels – dont deux pour… les coussins gonflables.

Tout ça est une bien mauvaise nouvelle pour celle qui s’est vendue, depuis le début de l’année 2014, quatre fois plus qu’elle ne l’a été pour la même période 2013, avant que ne débarque sa 7e génération.

Mais il y a quand même une bonne nouvelle: au lieu d’étirer la sauce, GM n’a pas tardé à s’occuper du problème. Même que la grande majorité des unités concernées ne sont pas encore entre les mains de consommateurs: elles se trouvent soit chez les concessionnaires, soit à l’usine même de Bowling Green, au Kentucky.

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Depuis le début de l’année, le constructeur GM a procédé à 67 rappels, qui ont affecté 29 millions de véhicules. C’est presque un record d’industrie… à lui tout seul.