On vous l’avait écrit, en janvier dernier, que d’ici à ce que les spécifications du Jeep Wrangler 2017 soient officiellement dévoilées, les rumeurs iraient bon train.

Il y a d’abord eu cette rumeur qui disait qu’on troquerait les essieux rigides du prochain Jeep Wrangler pour une suspension indépendante, plus conventionnelle. Ce fut – heureusement – vite démenti.

Puis, il y a eu cette rumeur d’une version hybride, celle-là aussi vitement démentie. Et avec raison: prenez un moment pour compter le nombre de véhicules hybrides chez Fiat/Chrysler/Dodge/Ram/Jeep…

… Aucun, n’est-ce pas? Ça aurait donc été fort surprenant que le premier système de propulsion essence-électricité du groupe soit accordé à l’aventurier de la famille.

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Mais une motorisation diesel? Cette fois, la rumeur fait du bon sens.

Vous dites que c’est parce qu’il existe déjà, le Jeep Wrangler diesel, en Europe? Certes, mais il s’agit là du vieux quatre cylindres de 2,8 litres qui, d’ailleurs, a momentanément propulsé notre feu Jeep Liberty.

Non, pour se glisser sous le capot de la prochaine génération de Jeep Wrangler (l’actuelle est avec nous depuis 2006, une éternité dans l’industrie automobile), on avance plutôt le V6 Ecodiesel de 3,0L.

L’organe propulse déjà deux produits sur notre continent: le Jeep Grand Cherokee et le Ram 1500. Si on applique ses performances telles quelles, ça voudrait dire que le Jeep Wranger Diesel livrerait, par le biais d’une transmission automatique ZF huit rapports, quelque 240 chevaux et – surtout – 420 lb-pi de couple.

Ça serait non seulement méga en balade tout-terrain, mais ça accorderait une capacité de remorquage touchant les 3265 kg (7200 livres).

Et ça permettrait à celui qui va bientôt célébrer son trois quart de siècle d’être le plus frugal en carburant jamais proposé de toute son histoire.

De ça, le groupe FCA (Fiat Chrysler Automobiles) en a bien besoin; il est encore en queue de peloton pour l’économie d’essence, comme vous pouvez le constater dans le tableau de l’américaine EPA ci-dessous:

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Nul doute que le Jeep Wrangler conserverait un organe à essence – mais est-ce qu’on poursuivrait avec le V6 Pentastar de 3,6 litres, qui produit actuellement 285 chevaux et 260 lb-pi? Ou osera-t-on le (retour à un) quatre cylindres, toutefois secondé de la turbocompression?

Ne riez pas: cette rumeur-là court aussi…

Une chose est sûre: la boîte manuelle six vitesses demeurera au rendez-vous. D’ailleurs, m’est avis que le Jeep Wrangler sera le tout dernier véhicule sur terre à abandonner la transmission “standard”…

Il faudra cependant remplacer l’archaïque boîte automatique cinq rapports par quelque chose de plus moderne, ne serait-ce que par souci d’une consommation moindre en carburant.

Est-ce dire que la CVT pourrait être envisagée? Loin de nous l’idée de lancer une rumeur à ce sujet, mais… c’est un pensez-y bien, dans la mesure où le constructeur a réussi, avec ses Jeep Compass et Jeep Patriot, à combiner de belle façon cette technologie à celle du quatre roues motrices.