Halloween: si le «char» de l'horreur nous était conté...

La compagnie britannique en question, Warranty Direct, a colligé les plus importants et, surtout, les plus fréquents problèmes mécaniques rencontrés au fil des dernières années. But de l’opération: concocter le «char de l’horreur», tel l’aboutissement des plus mauvais cauchemars que peuvent endurer les automobilistes.

S’il était fabriqué, ce monstre de l’Halloween automobile, que l’entreprise a surnommé Horrific H-0WL3R, conduirait son propriétaire, plus souvent qu’autrement, à l’atelier de réparations.

Les factures seraient alors effroyables: plus ou moins 500 livres (1013$ canadiens) par correction.

En analysant son index de fiabilité et en sélectionnant les composantes qui avaient le plus de propension à la catastrophe, la firme de garanties prolongées a assemblé, virtuellement évidemment, son véhicule de l’enfer à partir des pièces suivantes:

• Le moteur du Mitsubishi Outlander d’année/modèle 2007;
• L’essieu et la suspension du Mazda 5 d’année/modèle 2005;
• La transmission de la Chevrolet Tacuma d’années/modèle 2005 à 2011 (un véhicule de l’ancienne coréenne Daewoo, notez bien);
• Les composantes électriques de la Lexus GS d’année/modèle 2005;
• Le système de freinage de la Mazda MX-5 (Miata) d’année/modèle 2005;
• Le dispositif de climatisation du Honda CR-V d’année/modèle 2007;
• La direction du Chevrolet Tacuma d’années/modèle 2005-2011;

Remarquez, ces composantes réputées pour leurs défaillances sont vieilles d’au moins cinq ans, quand ce n’est pas de dix ans. Reste que si elles étaient véritablement boulonnées les unes aux autres, elles constitueraient une véritable histoire d’horreur, n’offrant qu’une seule garantie: celle de nombreuses et coûteuses visites dans l’antre de la réparation mécanique.