Au-delà de la fabrication automobile, Porsche diversifie ses activités économiques et de marketing en organisant… des voyages. Rouler sur la Côte d’Azur, expérimenter la conduite hivernale en Finlande, s’aventurer en Namibie, découvrir la Croatie…
Le dernier en lice? Un périple de cinq jours – évidemment en Porsche – qui mène de la côte italienne aux merveilles archéologiques et culturelles de Rome, en passant par des vignobles et grands jardins romains.
Le clou de l’événement? Une visite privée du Musée du Vatican, suivi d’un concert dans la chapelle Sixtine – haut lieu du conclave lui-même – et, évidemment, d’un dîner de gala.
Un Allemand en sol italien…
Jusqu’à présent, le seul moyen de pouvoir admirer les fresques réalisées au 16e siècle par Michel-Ange, aujourd’hui réputées l’un des plus grands chefs-d’oeuvre de la Renaissance, était de s’y faufiler en rang… parmi la foulée des six millions de touristes qui la visitent annuellement.
Mais voilà: le Pape François veut garnir les coffres de ses oeuvres de charité. Quoi de mieux, alors, que d’allègrement puiser dans la bourse des grandes compagnies de ce monde?
La toute première entreprise à profiter de l’occasion œcuménique est un constructeur automobile – l’allemand Porsche, plus précisément.
Son premier rendez-vous religieux, auquel ont participé 40 personnes, s’est déroulé samedi dernier. Coût de chaque “tête”: l’équivalent de 6500$ canadiens.
Mine de rien, Porsche a damné le pion à l’italienne Ferrari, pourtant connue pour ses liens tissés serrés avec la papauté. Après tout, le fruit de la vente du 400e exemplaire de sa Ferrari Enzo a été donné au pape Jean-Paul II…
Reste à savoir ce que tentera maintenant Ferrari pour tenter de battre ça.