Enfin, Détroit a maturé!
Au tournant du nouveau millénaire, le salon de l’Auto de Détroit était le rendez-vous de la démesure avec ses prototypes irréalistes, ses «muscle cars» toujours plus puissants et ses tentatives de styles rétro.
Une décennie plus tard, le plus grand événement automobile nord-américain est celui de la frugalité, de la rationalité et de la prudence, et où il faut parler «vert» pour figurer au rang des favoris...
Je me rappellerai toujours mon premier Salon de Détroit. C’était en 2001 et mes carnets de notes n’avaient pas suffi pour absorber tout ce que nous réservaient les journées de presse à la Mecque de l’automobile.
Les dévoilements s’étaient succédés à un rythme d’enfer pendant deux jours et demi. Les plus importants constructeurs avaient chacun organisé deux, voire trois présentations flamboyantes au cours desquelles nouveaux modèles, prototypes bizarroïdes et autres annonces du futur envahissaient les plaques tournantes.
On oublie ça, le troupeau de vaches…