C'est en Jeep Wrangler que le pape roulera, cet automne aux États-Unis
Certes, le bon vieux Jeep Wrangler, assemblé à l’usine de Toledo en Ohio, est tout ce qu’il y a de plus américain, donc la papamobile idéale pour le passage papal prévu du 22 au 27 septembre à New York, Philadelphie et Washington.
Mais maintenant que la marque milite dans le giron de l’italienne Fiat, le choix du Vatican pour le Jeep – l’un des véhicules les plus personnalisables du marché – est encore plus naturel.
Remarquez, ce n’est pas la première fois que le pape François roule à bord d’un Jeep; c’est ce moyen de locomotion qu’il a utilisé lors de son voyage en Équateur, le mois dernier.
Mais contrairement aux traditionnelles papamobiles blindées et hautement sécurisées, le Jeep Wrangler utilisé en Amérique du Sud plus tôt cet été n’arborait qu’une vitre frontale de protection; ses flancs étaient laissés à l’air libre.
C’est que contrairement à ses prédécesseurs, le pape François a un jour déclaré qu’il aimait mieux prendre des risques afin de pouvoir entrer en communion avec ses fidèles, que d’être confiné dans une cage de verre anti-balle.
On ne sait encore si le Jeep Wrangler transformé en papamobile pour le voyage de septembre sera lui aussi à découvert; tant le constructeur que le Vatican demeurent muets à cet égard.
Tout ce que l’on sait, c’est que la variante Unlimited – soit à quatre portes – sera toute de blanc vêtue. Et que le véhicule – pardon, LES véhicules, puisqu’ils sont au nombre de quatre – ont déjà posé leurs pneumatiques en sol américain, où ils ont été confiés aux services secrets.
L’utilisation d’une papamobile remonte aux années 1970, avec un premier Toyota Land Cruiser adapté sous le règne de Paul VI.
Depuis, bon nombre de constructeurs automobiles, petits et grands, ont transformé leurs véhicules de sorte qu’ils protègent sa Sainteté lors d’apparitions publiques en extérieur, mais aussi qu’ils lui permettent de surplomber la foule, afin de bien voir et d’être bien vu.
La collection de papamobiles recense notamment des Mercedes-Benz Classe ML et Classe G, dont un exemplaire trône encore aujourd’hui au Musée de Stuttgart.
Plutôt que de recourir à pareils moyens de transport, le pape François, de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, a démontré, depuis qu’il est chef de l’église catholique, qu’il préfère l’humilité.
À son élection, il a donc accepté avec plaisir le cadeau qu’on lui a fait d’une… Renault 4 1984, avec plus de 300 000km au compteur. On l’a aussi vu conduire de lui-même l’une des Ford Focus de la flotte du Vatican.
Plus récemment, le pape François a choisi un Hyundai Santa Fe pour ses balades entre le Vatican et la Place St-Pierre – un utilitaire qu’il a fait transformer en décapotable afin d’être encore plus près de ses 1,2 milliards de fidèles.
