CAA-Québec: voici le Top10 2017 des pires routes de la province!
… le chemin Kilmar, dans la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge, dans les Laurentides. La route rurale n’est pas nouvelle à ce palmarès des 10 pires routes mis en oeuvre par CAA-Québec: elle y figurait en 4e position au tout premier vote populaire québécois en 2015, puis avait glissé au 9e rang l’an dernier.
Semble que les réparations qui ont depuis été servies au chemin Kilmar n’aient pas suffi: la région s’est à nouveau mobilisée, signifiant avec plus d’un millier de votes qu’elle veut en finir, une bonne fois pour toutes, avec les cahots.
Au 2e rang du palmarès des pires routes de 2017, on retrouve une nouvelle venue: le chemin Newton, à Mascouche, dans Lanaudière. Tout au contraire, le 3e rang 2017 est occupé par… un récidiviste: le boulevard montréalais Gouin Est fait encore parler de lui, lui qui était au 6e rang en 2016.
D’ailleurs, d’autres routes récidivent cette année: c’est le cas de la Montée du Bois-Franc à Saint-Adolphe-d’Howard, dans les Laurentides (qui recule du 2e au 5e rang), le chemin Saint-Thomas à Sainte-Thècle, en Mauricie (qui remonte du 10e au 7e rang) et la Traverse de Laval, à Lac-Beauport dans la région de Québec.
Cette dernière route (photo ci-dessous) avait remporté les malheureux honneurs d’une première place en 2015, pour ensuite briller par son absence au palmarès 2016. Mais voilà qu’elle revient pour 2017 – cette fois, en 9e position.
Les autres routes qui s’installent au Top10 2017 sont la rue Principale à Sainte-Julie en Montérégie (4e rang), l’avenue d’Estimauville à Québec (6e rang), le chemin Brunelle à Carignan, également en Montérégie (8e rang) et la route du Portage à La Martre, en Gaspésie (10e rang).
Cette 3e campagne de vote populaire a recueilli près de 10 000 signalements – soit 25% de moins qu’à l’année dernière. Dans six mois, CAA-Québec promet de publier un bilan des travaux effectués ou des investissements annoncés.
La vice-présidente aux communications et affaires publiques pour l’association rappelle «qu’avec 3 milliards de dollars en taxes diverses, payées chaque année par les automobilistes, nous avons le droit de rouler sur un réseau en bon état. C’est une question de gros sous, mais aussi, une question de sécurité.»
Pour tous les détails – y compris les investissements déjà accordés aux tronçons pointés du doigt en 2015 et en 2016, consultez le site de CAA-Québec.