Les férus de BMW ont déploré que depuis sa 6e génération, avec nous depuis 2012, la BMW Série 3 souffre d’une conduite plus (ou… trop?) domestiquée que ce à quoi elle nous a habitués en quatre décennies d’histoire.

Les critiques semblent avoir été entendues par le constructeur allemand – à moins que ça ne soit la réponse aux nouvelles Mercedes-Benz Classe C, Cadillac ATS et prochaine Audi A4?

Toujours est-il que le rafraîchissement de mi-parcours accordé à la BMW Série 3 2016 dès cet automne, tant dans sa configuration berline que familiale Touring, parle de suspension révisée, de direction plus connectée et de châssis modifié. (Pour la variante à hayon Gran Turismo, qui entretient son propre cycle générationnel, il faudra patienter encore un brin pour voir survenir du changement.)

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On parle même de nouveaux moteurs, à commencer par un trois cylindres turbo de 1,5 litre, le tout premier à se glisser sous le capot de la compacte allemande Il s’agit d’un organe qui s’inspire du trois cylindres dotant la nouvelle MINI Cooper, mais aussi l’hybride BMW i8.

Avec ses 136 chevaux et ses 162 lb-pi, cette variante BMW 318i sera précurseur dans sa catégorie – aucune autre concurrente ne propose actuellement si petit engin. Pour le moment, cette motorisation n’entend pas rejoindre l’Amérique du Nord, mais peut-être y aura-t-on droit une jour – et alors pourrons-nous vérifier les prétentions d’un 0-100km/h en 8,9 secondes.

Notre continent continuera d’offrir des quatre cylindres turbo (2,0 litres) inchangés dans ses BMW 320i et 328i, même si en Europe, ces variantes seront amendées au point où là-bas, il faudra plutôt rechercher la BMW 330i. La motorisation diesel devrait toujours nous être proposée avec la BMW 328d, livrée de série au Canada avec la traction intégrale xDrive. (Vous nous suivez toujours?)

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Surtout, l’Amérique aura droit au nouveau moteur six cylindres en ligne bi-turbo (TwinPower, notre photo ci-haut). Celui que l’on désigne par le nom de code B58 en sera à sa toute première apparition dans la famille germanique au grand complet.

Ne vous laissez pas tromper par la cylindrée de 3,0 litres, identique à ce qui se trouve actuellement sous le capot de la BMW 335i; il s’agit bel et bien d’un nouvel organe, disposé à livrer 20 chevaux supplémentaires (à 300 chevaux) et une trentaine d’unités de couple additionnel (à 330 lb-pi). Pour bien marquer le pas, la variante sera désormais la BMW 340i.

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Ces motorisations seront encore couplées à une boîte manuelle six vitesses, qui gagne cependant la correspondance du régime en rétrogradation, ou à une automatique huit rapports, secondée de palettes au volant et dotée d’une nouvelle stratégie de contrôle intelligent. Cet «assistant proactif» utilisera les données du système de navigation pour s’adapter, avec quelques instants d’avance, à ce que la route réserve droit devant.

À surveiller l’année prochaine: l’arrivée d’une BMW 330e, une variante hybride branchée qui viendra officiellement remplacer la (peu désirée) BMW ActiveHybrid 3. Son quatre cylindres de 2,0 litres, couplé à un moteur électrique de 80 kW, promet une puissance combinée de 252 chevaux et de 301 lb-pi, de même qu’une autonomie électrique de 35 kilomètres. On parle d’un 0-100km/h en 6,3 secondes.

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Visuellement, on reconnaîtra le passage mi-générationnel de la BMW Série 3 aux pare-chocs redessinés, tant à l’avant qu’à l’arrière, ainsi qu’à des phares plus distancés qui troqueront l’optionnel xénon pour la diode électroluminescente – en bon français, l’éclairage DEL.

À l’intérieur, de nouveaux matériaux plus «riches» seront employés et davantage de chrome parsèmera l’habitacle, le tout pour une allure moins… monochrome. Autre première pour la mouture 2016: elle supportera la communication wifi LTE 4G – mais ça, la Cadillac ATS le fait déjà.

Ajoutez de nouvelles jantes, de nouvelles teintes de carrosserie et de nouvelles options et vous avez là l’un des rafraîchissements les plus substantiels qu’ait récemment connu le marché.

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Logiquement, pareil rafraîchissement devrait un jour faire sa route jusque pour la BMW Série 4, qui a récupéré les variantes coupé, décapotable et Gran Coupé de ladite BMW Série 3. Mais ne l’attendez pas de sitôt: la Série 4 vient tout juste de célébrer sa première année sur le marché, il faudra être patient pour la voir se transformer plus avant.

Depuis ses débuts en 1975, la BMW Série 3 s’est écoulée en 14 millions d’exemplaires. De fait, une BMW sur quatre aujourd’hui vendues à travers le monde est une BMW Série 3.

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