FCA, c’est l’abréviation pour Fiat Chrysler Automobiles. C’est aussi ce qui trône désormais devant le siège social américain du groupe, situé à Auburn Hills au Michigan.

C’est dire que l’entité corporative Chrysler qui a vu le jour il y a 90 ans (aujourd’hui composée des filiales Chrysler, Dodge, Jeep, Ram, SRT et Mopar) n’est plus.

Elle est officiellement remplacée par FCA US (pour États-Unis) LLC, question de refléter sa parenté avec le groupe Fiat. En Italie, même branle-bas de combat: la compagnie-mère Fiat Group Automobiles SpA est devenue FCA Italy SpA.

Pour le moment, rien n’est annoncé pour le Canada, mais on s’en doute: intégration oblige, Chrysler Canada deviendra éventuellement FCA Canada.

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Bon, qu’on se le dise tout de suite: la marque Chrysler en tant que telle ne disparaît pas. Elle demeure avec ses trois modèles: Chrysler 200, Chrysler 300 et Chrysler Town&Country.

Mais trois modèles, c’est bien peu reluisant pour une division qui a longtemps été le porte-étendard de la famille. Bonne nouvelle: les dirigeants annoncent l’arrivée de six autres modèles, qui viendront agrémenter la gamme d’ici 2018.

Gageons qu’il y aura un ou deux utilitaires là-dedans.

Entre 1925 et 1998, Chrysler a toujours été… Chrysler. Mais depuis, sa dénomination a diablement été malmenée.

Il y a d’abord eu ce simulacre de fusion avec l’allemande Daimler, qui lui a fait refaire ses en-têtes de lettre et cartes d’affaires à l’effigie de Daimler-Chrysler.

Le mariage germano-américain n’ayant duré qu’une décennie, Chrysler est redevenue Chrysler, lorsque le conglomérat Cerberus en a fait l’acquisition en 2007.

Deux ans plus tard, c’est Fiat qui s’appropriait une minorité de Chrysler – transaction complétée au cours de 2014, avec 100% des actions aujourd’hui aux mains de l’entreprise chapeautée par l’italo-canadien Sergio Marchionne.

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À la base, l’appellation FCA met l’emphase sur un seul grand groupe – et non plus sur deux entités (Fiat et Chrysler) qui se côtoient.

C’est certes une page historique qui se tourne et, à la limite, un héritage qui disparaît. Les patrons de FCA soutiennent cependant que la clientèle n’y verra que du feu. Pour elle et chez les concessionnaires, ça sera business as usual.

Il y a quand même un avantage qui se dessine pour le constructeur: lors de rappels massifs, la publicité négative aura moins d’impact avec des titres dans les médias comme “280 000 voitures FCA rappelées” qu’avec des titres comme “280 000 Chrysler rappelées”.

C’est que ça va prendre un bon bout de temps avant de faire entrer FCA dans les têtes et les moeurs automobiles…

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