Application GaragePointer : le Airbnb des voitures

Nouvelles
samedi, 18 juin 2016
Les voyageurs se logent avec Airbnb? Une application mobile lancée au début juin offre le même service, mais pour les voitures de luxe, de collection et... autres. Bienvenue dans l'économie de garage avec GaragePointer.com

L’application mobile GaragePointer.com a officiellement été lancée le 1er juin dernier par l’évaluateur automobile et personnalité publique Donald Osborne, co-fondateur de l’entreprise américaine de partage avec un «partenaire canadien qui souhaite conserver l’anonymat», dit le porte-parole et directeur technologique, David Kinney.

Comme à peu près tous les services collaboratifs du genre Airbnb ou WeDo, le Garage Pointer veut mettre en contact les propriétaires d’espaces vacants de stationnement avec ceux et celles qui cherchent un abri pour leur fidèle à quatre roues.

Le Réseau Contact de la voiture, quoi.

Et pourquoi pas? «Dénicher un endroit sûr, bien localisé et à prix raisonnable est souvent problématique, en particulier pour les propriétaires de voitures antiques ou haut de gamme,» dit Donald Osborne, qui rapporte que de nombreux collectionneurs sont freinés dans leurs ardeurs d’acquisition, faute de places où loger leurs nouvelles flammes…

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En ces premiers pas de l’application, trois états américains sont visés: la Californie (évidemment…), l’Oregon et Washington. Mais les objectifs sont optimistes – et rapides: le territoire couvert devrait s’étendre à l’ensemble des États-Unis d’ici deux mois, alors que du démarchage a déjà été amorcé avec la Grande-Bretagne.

Si le Canada figure aux plans? «Absolument, dit M. Kinney. D’abord avec Vancouver et la Côte Ouest, puis graduellement avec les autres grands centres urbains du pays comme Montréal et Toronto.»

Imaginez le succès du service auprès des Snowbirds qui s’envolent vers le sud à l’approche de l’hiver et qui cherchent un coin bien au chaud pour remiser leur douce…

Les inscriptions à GaragePointer.com sont gratuites, mais chaque transaction rapporte 20$ à la start-up, ce qui couvre ses frais de mises en contact, mais aussi de pré-sélection et d’approbation (ou pas) des offrants – le plus grand avantage du service, versus les petites annonces classiques.

Dans un avenir rapproché, ajoute M. Kinney, un partenaire en assurances joindra l’aventure avec des primes spécialement élaborées pour les circonstances.

Le hic, c’est que depuis le lancement officiel de la plateforme il y a deux semaines, les demandes pour garages vacants ont été beaucoup plus nombreuses que les offres d’espaces.

Oups…

La question de la semaine

Connaissez-vous quelqu’un qui possède un garage inutilisé – ou encombré d’objet hétéroclites – et qui serait prêt à l’offrir en économie de partage? Ou, comme votre soussignée, vous connaissez plutôt des passionnés qui ont… trop de voitures pour leurs espaces de stationnement?

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