Accessoires pour chiens: Skodà, l'ami du meilleur ami de l'homme
Si l’on fait abstraction de Volvo, depuis toujours considéré comme le (seul?) constructeur à véritablement se soucier de la sécurité automobile des animaux de compagnie, la division tchèque Skodà, qui milite dans le giron de Volkswagen, est la première de l’industrie à proposer des accessoires pour éviter que les chiens ne se retrouvent dans de fâcheuses positions.
Lesdits accessoires, qui ont le mérite d’allier la sécurité au pratico-pratique, vont des grillages séparateurs d’aire de cargo aux tapis anti-dérapant protégeant la banquette (des pattes griffées, mais aussi des amas de poil), sans oublier l’indispensable ceinture de sécurité animale.
Il faut savoir que lors d’une collision à 100km/h, un chien d’une quarantaine de kilos prend soudainement le poids, à l’impact, d’un bébé éléphant. Pas bon pour lui, pas bon pour les autres à bord de l’habitacle non plus. D’ailleurs, celui qui aime vraiment son compagnon à quatre pattes ne veut pas qu’il se trouve sur la trajectoire d’un coussin frontale qui se déploie à plus de 300km/h.
De restreindre les mouvements animaliers à bord n’est pas que salutaire en cas d’accident; ça l’est en tout temps, ne serait-ce que pour limiter les sources de distraction susceptibles de réduire la concentration du conducteur.
Est-ce que d’autres constructeurs emboîteront le pas à Skodà en proposant pareilles solutions canines? Sans doute que ceux européens y viendront rapidement: sur le Vieux Continent, de plus en plus de pays adoptent des lois qui obligent les automobilistes à sangler leurs animaux à bord ou à les faire voyager en cage – une cage solidement arrimée, il va sans dire.
De ce côté-ci de l’Atlantique, pareilles lois sont rares. Quelques états américains ont déjà voté la chose. Sinon, au Canada, seule la Colombie-Britannique stipule (depuis l’automne dernier) qu’un animal non sanglé à bord risque d’interférer avec la conduite et, du coup, représenter une distraction au volant. Coût de l’infraction: 167$ et trois poins d’inaptitude.
Les automobilistes qui voyagent avec leur animal de compagnie n’ont pas à attendre que pareille législation protectrice se démocratise en Amérique du Nord – ou que les grands constructeurs de ce monde emboîtent le pas de Skodà. Il leur suffit de faire un tour dans un magasin grande surface ou à la boutique animalière pour se procurer de quoi automobilement sécuriser leur ami à quatre pattes.
Car Skodà n’a, dans les faits, rien inventé – il le ferait cependant s’il proposait un article empêchant les langues baveuses ou les pattes maculées de farcir les vitres…