Académie Infiniti: étudiants ingénieurs, il est temps de vous inscrire
C’est l’emploi de rêve. Non, c’est le rêve d’une vie: six mois de labeur ultra-secret à Enstone, en Angleterre, au sein de l’équipe de F1 Renault Sport Formula One, puis un autre six mois au Centre technique européen d’Infiniti, à Cranfield, également au pays du Brexit.
C’est ça, l’Académie Infiniti. Et pour une seconde année, il y a un laissez-passer automatique pour un Canadien.
Pour y faire son entrée, il faut être étudiant(e) en ingénierie. En première année, en deuxième, en troisième – qu’importe: l’important, c’est d’être passionné(e) d’automobile et/ou de courses motorisées.
Et, évidemment, il faut s’inscrire. Justement: la période des inscriptions vient de débuter. Ne la manquez pas: elle n’a cours que jusqu’au 20 mai.
Que faut-il faire? Visiter le site de l’Infiniti Engineering Academy 2017 – en anglais seulement, on s’en doute. Puis, réussir les étapes, une après l’autre, notamment une épreuve sous forme de casse-tête conçue par Brilliant, les spécialistes en la matière.
Au terme d’une sélection intense (l’an dernier, les candidatures canadiennes étaient au nombre de 3000…!), dix candidats seront retenus, puis invités à participer à la finale régionale qui aura lieu pendant deux jours à Montréal les 6 et 7 juin, alors que – oh belle coïncidence – le Grand Prix F1 du Canada battra son plein.
À quoi devront s’attendre ces dix finalistes canadiens? À de l’énergie, à de l’émotion et à un haut (quel euphémisme…) niveau de stress.
Mais un seul (ou une seule) d’entre eux sera choisi(e) pour joindre l’équipe de sept ingénieurs en herbe, les six autres provenant des autres régions participants (Asie et Océanie, Chine, Europe, Mexique, Moyen-Orient et États-Unis).
Non seulement ses frais de déplacement et d’hébergement en sol anglais seront payés, mais une voiture Infiniti de fonction lui sera fournie, un salaire lui sera versé et… il/elle aura l’unique chance de travailler (et peut-être même d’être embauché) avec les ingénieurs à la fine pointe de l’industrie automobile.
Exactement comme le fait actuellement le Gatinois Félix Couturier-Lamy.
Premier canadien à avoir joint l’aventure à l’automne dernier, il termine son expérience auprès de l’équipe Renault F1 et commence sous peu son stage au centre européen de développement et de recherche d’Infiniti. Voici ce qu’il en dit:
«Je m’attendais à ce que cette expérience soit absolument fascinante, mais j’en suis encore époustouflé! Je n’aurais jamais imaginé qu’il serait possible de participer à de tels projets et d’acquérir une telle expérience dès les six premiers mois. Le fait d’être ici, en coulisses, et de contribuer à ces projets fascinants est un rêve devenu réalité.»