Volks Touareg: un premier hybride chez Volkswagen
Attention, cependant : si vous vous postez chez votre concessionnaire Volkswagen afin d’attendre le Touareg Hybride, vous risquez d’y prendre racine. Certes, vous verrez la seconde génération de l’utilitaire débarquer à l’automne (2010), à la fois en motorisation à essence et diesel (lire le compte-rendu de notre essai dans le dernier Guide de l’Auto Magazine), mais ce n’est que six à 12 mois plus tard que vous pourrez enfin conduire la variante «verte», d’année-modèle 2012.
Nous avons néanmoins eu l’occasion d’en faire l’essai il y a quelques jours à Florence, en Italie. Si, évidemment, vous considérez que de piloter la chose pendant 30 kilomètres en situation urbaine constitue un test véritable…
Le « top of the line »
Nous pouvons quand même en tirer quelques grandes lignes. D’abord, avec son V6 TSI (turbo et injection directe) de 3,0 litres, jumelé à un moteur électrique de 35 kilowatts, le Touareg Hybride accepte de développer quelque 374 chevaux et 428 lbs-pi de couple.
Autrement dit, il s’agira là de la version «top of the line» pour l’Amérique du Nord – contrairement aux Européens qui, pour ça, comptent sur le Touareg V8 TDI (590 lbs-pi…). Cette dernière bête de puissance ne nous sera malheureusement pas offerte, de ce côté-ci de l’Atlantique, puisqu’elle ne rencontre pas nos normes quant aux émissions polluantes.
374 chevaux : la performance d’abord
Il n’y a pas à dire, le Touareg Hybride mise d’abord et avant tout sur la performance. Pouvait-il faire autrement, lui qui est assemblé à même la plateforme du nouveau Porsche Cayenne? Ses décollages sont dynamiques, avec un 0-100km en 6,5 secondes (quand même!) et les reprises ne manquent pas d’air.
C’est un système hybride parallèle que Volkswagen emploie, à l’instar de Toyota. Le constructeur allemand vous dira cependant que sa technologie diffère de celle du Japonais, en ce sens que l’unité électrique se retrouve entre le moteur à combustion et la transmission – et non pas aux roues arrière.
Il vous dira aussi qu’au lieu d’employer la désormais traditionnelle transmission CVT (à variation continue), comme à peu près tous les véhicules hybrides de ce monde, sa technologie préfère miser sur la même boîte automatique huit rapports que celle qui monte dans les autres Touareg de nouvelle génération.
Cette boîte permet à l’utilitaire de conserver ses capacités de remorquage, hybride ou pas, à un maximum de 3500kg (c’est monstre!). D’une discrétion exemplaire, elle répond aux demandes sans jamais nous faire sentir le besoin d’utiliser son mode manuel.
Soulignons que les batteries nécessaires à la motorisation électrique logent en lieu et place du pneu de secours et retranchent donc 25% de l’espace cargo, versus les 580 litres disponibles à l’arrière de la banquette pour les «autres» Touareg.
Un hybride comme les autres : yé!