Toyota Camry 2012: Une grande routière
Si elle vous semble plus grande, cette 7e génération de Toyota Camry, dites-vous que ce n'est qu'une illusion d'optique: les dimensions demeurent les mêmes, à un iota près. Mais on ne s'en plaindra pas (sauf lors des manoeuvres en stationnement): le coffre était - et demeure très généreux, les places arrière laissent les genoux respirer. De fait, si la Camry avait grandi davantage, il aurait fallu lui faire quitter la classe des intermédiaires pour celle des grandes berlines.
Côté design extérieur, on en reperd, cependant. Peut-être qu'on a voulu donner des angles dynamiques à quelque chose qui, au départ, avait été conçu pour les rondeurs? Toujours est-il qu'on obtient une macédoine de genres où l'élégance se fait sans 'punch' et où le capot plonge indûment vers une calandre qui a perdu de son envergure. Et qu'est-ce que ces phares arrière qui s'interrompent brusquement à mi- hayon? Honnêtement, la nouvelle Chevrolet Malibu est plus jolie que ça.
C'est en dedans que ça se passe...
La plus grande évolution de la Toyota Camry 2012, c'est dans l'habitacle qu'on la vit. Les matériaux sont définitivement de meilleure facture (on se rapproche de Lexus, ici) et au tableau de bord, les commandes, plus grosses, sont faciles de maniement. Le volant, plus joufflu, se prend mieux en paume et les contrôles audio qui s'y trouvent sont parmi les plus aisés à utiliser de toute l'industrie.
Pour tout dire, la Camry s'est laissée apprivoiser en quelques instants (oui, oui, même ses commandes vocales et son système de navigation), tout est à portée de main et se commande sans que l'on y pense à deux fois - c'est là sa plus grande qualité.
Autre qualité: son confort. Les sièges avant sont parfaits pour les grands trajets. Le nôtre nous a mené sur 1200km pendant quatre jours et jamais le bas du dos a crié "chiro". Personne n'a eu à prendre place à la banquette, mais si ça avait été le cas, ces passagers n'auraient pas critiqué... sauf pour dire que la Hyundai Sonata propose les sièges chauffants à l'arrière, elle.
De la douceur sous le capot