Subaru Crosstrek: l'Impreza déguisée en Indiana Jones
Ce n’est pas la première fois que Subaru déguise son Impreza à hayon en quelque chose qui inspire l’aventure. Après tout, les trois premières générations de la compacte ont eu leur variante « Outback »…
On remet ça pour cette 4e génération d’Impreza, lancée il y a presque un an jour pour jour. Et cette fois, c’est sous l’appellation XV Crosstrek. Mais… avec un prix de départ (à 24 500$) plus élevé que l’Impreza à hayon, que gagne-t-on?
Pas des masses en fait, alors faisons-en le tour rapidement. D’abord, on gagne une garde au sol relevée de 7cm ; à 220mm, c’est même plus que pour le grand frère Subaru Outback. Non seulement ça permet de franchir des terrains accidentés, mais ça accorde une position de conduite en commande, en plus de faciliter les entrées et sorties pour les occupants.
On gagne aussi des roues de 17 pouces aux jantes exclusives – peut-être le meilleur « punch » visuel de l’ensemble. Et on gagne des longerons de toit (de série) pour y installer ses jouets de plein air.
Surtout, surtout, on gagne une allure extérieure plus robuste, avec des bas de caisse contrastants et des passages de roue plus musclés.
C’est cosmétique, mais ça marche fort au sein d’une gamme qui, avouons-le, n’est pas reconnue pour ses envolées de style.
Des « plus »… indésirables
Malheureusement, on embarque des indésirables, à commencer par 80 kilos supplémentaires. Mais c’est le prix à payer pour ces nouveaux renforts de caisse qui permettent désormais le remorquage (jusqu’à 680 kilos).
Ce poids en surplus, ajouté à un aérodynamisme qui s’envenime (de 0,30cx à 0,35cx), fait augmenter la consommation en carburant d’environ 8%. Notre virée Montréal-Toronto avec la Crosstrek à boîte CVT a vu une moyenne de 8,4L/100km, mais il faut dire que le pied était plutôt pesant sur la 401…
Du presque copier-coller