Nissan Murano: en milieu de peloton
Mêmes bonnes caractéristiques, tenue de route solide, design qui s’apparente à la génération précédente, avec en prime plus de raffinement intérieur, à commencer par une console plus ergonomique.
Mais alors qu’à son lancement, le Murano affrontait une concurrence plutôt réduite, la compétition d’aujourd’hui est beaucoup plus féroce. Ce qui le laisse, malheureusement, en milieu de peloton.
De fait, les récompenses des Meilleurs véhicules de l’Année 2009 décernés par l’Association des journalistes automobiles du Canada ont couronné, dans la catégorie des utilitaires de 35 000$ à 60 000$, non pas le Murano, mais bien le… Ford Flex. Le Nissan a dû se contenter du second rang.
Le Murano est sans doute victime de sa propre popularité. À son arrivée sur le marché, il était l’un des premiers «cross-overs» et il a vite connu le succès. Nissan n’a donc pas voulu trop modifier la formule gagnante et l’utilitaire nous est revenu dans un style extérieur sensiblement le même.
Sauf que ce qui a fait tourner les têtes, il y a six ans, a maintenant du plomb dans l’aile dans un marché où d’autres utilitaires ont, eux aussi, adopté des lignes élancées et sportives, voire carrément distinctives.
Le V6 de 3,5L demeure en poste sous le capot du Murano, mais ça, on ne peut le reprocher à personne: cette motorisation n’a plus besoin de présentation. Elle est douce et silencieuse, en plus d’offrir désormais vingt chevaux supplémentaires (à 265 chevaux). Le 0-100km/h demande 8,2 secondes; c’est dans la bonne moyenne et les reprises ne manquent pas d’air.
S’adjoint l’une des boîtes à variation continue (CVT) la plus efficace et la plus discrète qui soit – à mon avis, seuls Nissan et Mitsubishi sont en mesure d’offrir cette technologie avec dignité. Oh, et tout nouvellement, Subaru. Pour tout dire, j’étais absolument sûre, avant de jeter un œil sur les spécifications du véhicule Nissan, d’avoir affaire à une bonne boîte automatique…