Nissan 370Z: pour s'exciter les boyaux
Le passage générationnel de la décapotable de Nissan n’aura pas dénaturé la voiture deux places. Visuellement, le design extérieur a gagné en présence, avec un capot mieux découpé, des ailes plus musclées et un arrière-train plus arqué. Si l’on fait se côtoyer une 370Z avec sa devancière la 350Z, on ne peut qu’admirer l’équilibre des proportions, conservé malgré 65mm de moins (de moins!) en longueur et 33mm de plus en largeur.
Cette largeur accrue, on la ressent positivement dans l’habitacle. On s’y serre moins les épaules et si le dégagement aux têtes reste limité (970mm), qu’est-ce que ça peut bien faire quand on a le bonheur de rouler à l’air libre? Un autre bon point: les plastiques durs et le cuir trop synthétique de l’ancienne génération ont fait place à des revêtements plus agréables au toucher et à un style plus concis, mieux intégré.
Mea culpa: votre fidèle a un faible très prononcé pour les V6 de Nissan. Pour la clameur qu’ils livrent dans une tonalité gutturale et roucoulante, mais aussi pour leur souplesse et leur dynamisme. Le V6 de 3,7 litres, une 4e génération de moteur qui vient remplacer le 3,5 litres, conserve les mêmes belles propriétés, avec en prime 26 chevaux de plus (total de 332). Ça se traduit par des poussées qui dérivent de façon linéaire des roues arrière et des reprises qui s’exécutent en puissance. Immanquablement, l’excitation monte dans les boyaux internes du conducteur.