Mitsubishi Lancer Evolution: une vraie torture!
C’est qu’elle en veut, cette version de performance de la compacte Lancer. Avec son moteur turbo (2,0L) de 291 chevaux et 300 lbs-pi de couple, elle déménage dans des accélérations endiablées, c’est confirmé. Sa direction est d’une grande précision, gouvernée par un petit volant sport très agréable en main.
Sa suspension ultra-sèche assure une tenue de route implacable. À cet égard, merci aussi à la traction intégrale « Super-AWC », l’une des plus intelligentes et des plus efficaces du marché, actuellement. Grâce à elle, les quatre roues collent au bitume même en conditions extrêmes où la plupart des autres véhicules auraient dérapé. Solide, solide, l’Evo.
Qui dit sport, dit cependant moins d’emphase sur le confort. Si vous êtes prêts à rouler dans une voiture qui semble bouder les amortisseurs et qui mise sur des sièges Recaro moulés (parfaits pour les petits gabarits, mais les plus gros s’en plaindront), l’Evo est faite pour vous.
Mais attention : je vous le dis haut et fort, piloter cette voiture dans la vie de tous les jours est une torture. Non parce qu’elle n’est pas pratique, bien au contraire. Elle accepte cinq occupants et se manie facilement dans la circulation.
Tout au plus peut-on lui reprocher un coffre réduit, mais c’est parce que le réservoir de lave-glace et la batterie s’y trouvent, dans un souci d’équilibre, côté poids, presque parfait.
Non, si l’Evo est une torture au quotidien, c’est parce qu’elle demande à être conduite comme la bête sauvage qu’elle est. Difficile de contenir toute cette puissance qui ne veut qu’exploser au moindre effleurement de l’accélérateur.