Mercedes Classe R: entre confort et anesthétie
C’est un fait : la Mercedes Classe R ne trouve pas beaucoup de preneurs, du moins en Amérique du Nord. Et ce n’est pas sa plus récente évolution de mi-cycle qui va changer la donne.
Évolution, il faut le dire vite… Est-ce parce qu’on n’a pas vendu assez de Classe R (à peine 308 au Canada l’an dernier) que les modifications sont très timides?
Le plus grand changement est cette calandre qui reprend la signature visuelle du reste de la famille. Moins plongeante, la silhouette perd en insipidité ce qu’elle gagne en caractère – on peut dire merci à une ligne (optionnelle) de lumières DEL qui souligne agréablement l’ensemble.
Sans émotion, sans connexion
Sinon, rien de nouveau et ce n’est pas ce qui va aider la cause «R». À qui la faute? D’abord, à ce design qui donne dans le style autobus. Elle a beau vouloir se distancer des fourgonnettes et des familiales, la Classe R ne recrée pas de nouveau segment.
Autre facteur d’insuccès: une conduite sans émotion. La manipulation est lourde et le véhicule si large qu’il faut y penser deux fois avant de s’insérer dans une ruelle. Néanmoins, si la Classe R n’est pas athlétique pour deux cents, reste que la balade est tout confo avec sa suspension aérienne qui flotte au-dessus du bitume. Rien pour «dés-anesthésier» l’expérience de conduite, mais au moins, le grand confort est au rendez-vous.
Quatre fois sur cinq: diesel