Mazda6 2014: Pas pour tout le monde... fort heureusement!
Tenue de route sportive, suspension ferme qui rend compte du moindre cahot, sièges au confort germanique (lire : qui n’ont rien de votre sofa…). À nous, elle plaît beaucoup, la nouvelle Mazda6.
Son châssis, très rigide, assure un comportement vivifiant et, même dans la tempête, notre Mazda6 (pourtant sans traction intégrale) s’est montrée très solide – voire palpitante à malmener.
Vrai que certains trouveront ses éléments suspenseurs peu conciliables avec l’état de nos routes, mais les amoureux des virages serrés aimeront que la voiture s’y lance avec assurance et athlétisme.
De fait, la Mazda6 est sans doute la plus «béhème» (BMW) des berlines intermédiaires n’appartenant pas au segment de luxe.
Nouvelle allure, mais plus qu’un seul moteur
Pour sa troisième génération, la Mazda6 délaisse un style joli mais sans éclat, pour un design séduisant et dynamique. Certes, l’allure n’est pas aussi décrocheuse de mâchoire que la nouvelle Fusion, mais on aime beaucoup ces courbes harmonieuses rappelant les voitures sport, et ces phares au regard perçant.
La motorisation, cependant, se limite pour le moment à un seul organe : un nouveau quatre cylindres de 2,5 litres, pour 184 chevaux. C’est légèrement plus qu’auparavant, mais ce n’est toujours pas inouï. Et si ça demeure dans la bonne moyenne, on sent que la voiture pourrait – voudrait – en prendre plus.
Le moteur V6 est abandonné, mais certaines rumeurs laissent entrevoir une variante turbo «Speed», avec traction intégrale et peut-être même en configuration coupé deux portes. Une chose est sûre : une Mazda6 diesel nous arrivera à l’automne, devenant ainsi la première voiture de tourisme japonaise à être offerte avec une telle motorisation en Amérique du Nord.
Derrière le SkyActiv…