Lexus HS250h: la moins hybride des hybrides
En effet, pas de gizmos du futur pour la HS250h. Les panneaux solaires, le stationnement automatisé et l’affichage élaboré, ça demeure l’apanage de la Prius.
Aussi, la berline de Lexus mise sur le grand confort. Les sièges de cuir sont hyper-confortables et la planche de bord en angle vient envelopper les occupants de belle façon. La cabine est spacieuse, les matériaux sont haut de gamme et l’insonorisation est telle que l’on se sent à bord d’un cocon, coupé du reste du monde.
Seul sacrifice «hybride» à assumer: le coffre ne dispose que de 343 litres (nez à nez avec la Toyota Corolla) et, présence de batteries oblige, la banquette ne se rabat pas.
La conduite est également tout ce qui a de plus traditionnel – trop, même. On ne sent jamais la transition entre le moteur à essence et celui électrique. C’est tout juste si un petit affichage nous indique quel moteur fait quoi avec, pour conséquence, qu’on oublie vite que l’on conduit un véhicule hybride.
Même qu’à un certain moment, on oublie que l’on conduit tout court… En effet, la direction électrique a bien peu d’âme, le freinage est spongieux et on dirait que la suspension a avalé un «smoothie». À ce sujet, un conseil: privilégiez la version Premium Sport, qui propose une suspension plus ferme et nettement plus communicatrice (vous aurez alors droit en prime aux sièges chauffants).