La Jetta perd de son mordant – mais ses ventes doublent

Essais routiers
lundi, 11 avril 2011
Au début du millénaire, Volkswagen a voulu faire de sa Jetta une «bébé béhème». Dix ans plus tard, il veut au contraire en faire son véhicule d’entrée de gamme pour batailler contre les Civic et Corolla.

 Mea culpa : j’ai mis plus d’une demi-année à pondre cette critique de la nouvelle Jetta. C’est vous dire à quel point la mouture 2011 ne m’a pas fascinée.

Petit retour en arrière, à l’été 2010 : on nous fait tester la variante haut de gamme (plus ou moins 25 000$) de la Jetta. Son moteur cinq cylindres (2,5L) de 170 chevaux est un organe connu et le carnet de notes reste désespérément vierge. Tout au plus ai-je inscrit que le design extérieur était loin d’être aussi aguichant que celui du prototype montré à Détroit en 2010.

En effet, le style n’a pas retenu la sensualité du ‘concept-car’; il se fait anodin, trop générique. La calandre n’a pas envergure, les phares n’allument personne et jamais, sur notre chemin, les têtes se sont-elles tournées pour voir passer cette nouvelle génération de l’intermédiaire allemande.

Automne 2010 : cette fois, on nous donne les clés des variantes diesel et de base de la Jetta. Encore là, c’est du connu : un turbodiesel de 2,0 litres pour 140 chevaux (mais surtout 236 fantastiques lb-pi de couple) et…. tiens donc, un revenant : le quatre cylindres de 2,0 litres, pour 115 petits chevaux développés sans grande frugalité. Ça ne vous rappellerait pas la Jetta City, par hasard?

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