La Jetta perd de son mordant – mais ses ventes doublent
Mea culpa : j’ai mis plus d’une demi-année à pondre cette critique de la nouvelle Jetta. C’est vous dire à quel point la mouture 2011 ne m’a pas fascinée.
Petit retour en arrière, à l’été 2010 : on nous fait tester la variante haut de gamme (plus ou moins 25 000$) de la Jetta. Son moteur cinq cylindres (2,5L) de 170 chevaux est un organe connu et le carnet de notes reste désespérément vierge. Tout au plus ai-je inscrit que le design extérieur était loin d’être aussi aguichant que celui du prototype montré à Détroit en 2010.
En effet, le style n’a pas retenu la sensualité du ‘concept-car’; il se fait anodin, trop générique. La calandre n’a pas envergure, les phares n’allument personne et jamais, sur notre chemin, les têtes se sont-elles tournées pour voir passer cette nouvelle génération de l’intermédiaire allemande.
Automne 2010 : cette fois, on nous donne les clés des variantes diesel et de base de la Jetta. Encore là, c’est du connu : un turbodiesel de 2,0 litres pour 140 chevaux (mais surtout 236 fantastiques lb-pi de couple) et…. tiens donc, un revenant : le quatre cylindres de 2,0 litres, pour 115 petits chevaux développés sans grande frugalité. Ça ne vous rappellerait pas la Jetta City, par hasard?