Hyundai Genesis 2012: Pas la saveur du mois
Pourquoi? Parce que la grande berline coréenne de luxe n’a pas su choisir. Elle n’a pas su choisir – et faire son nid – entre la performance aguichante ou le confort « pépère ».
À cette berline Genesis, on a certes toujours encensé un super-méga niveau d’équipements pour le prix, une belle silhouette racée surmontée d’une très ‘cool’ grille-mystère (lire : sans logo Hyundai), de même qu’un grand et luxueux confort intérieur. On lui reprochait cependant une suspension mollassonne, une direction sans âme et, au final, une conduite sans excitation.
Mais des voitures comme ça, il y a encore des gens pour les acheter. Tous les conducteurs ne sont pas à la recherche d’une expérience sportive au max et depuis son arrivée il y a trois ans, la Genesis a quand même trouvé 2500 preneurs au Canada. Des preneurs qui ont apprécié que pour plusieurs (plusieurs!) milliers de dollars de moins que les Allemandes et les Japonaises de même catégorie, ils en obtenaient pas mal plus. Moins la renommée, mais bon.
Le hic, c’est que Hyundai nous a écouté, nous, les journalistes automobiles. Il nous a écoutés quand on lui a dit vouloir une suspension plus ferme, une conduite moins dénaturée, un peu plus de technologie d’avant-garde. Et maintenant que le constructeur apporte des améliorations à sa Genesis pour 2012… eh bien, on trouve encore le tour de chialer.