GMC Terrain: ça revient cher la boussole
Lors de notre essai du Chevrolet Equinox avec moteur quatre cylindres, l’automne dernier, nous avions promis de vous revenir avec l’essai de la version V6. Eh bien, nous y voilà, mais cette fois avec le jumeau GMC Terrain.
Le premier constat visuel dérange: les rapiècements larges et carrés au-dessus des roues du GMC Terrain tentent peut-être de faire dans le style rude et masculin, mais c’est grossier et… raté. Dominé par une béante calandre inutilement chromée, le véhicule perd ce raffinement et cette harmonie de design qui avantagent l’Equinox. Dommage.
Par contre, avec son moteur V6 de 3,0 litres, l’utilitaire s’en tire nettement mieux sur la route. Là où le moteur quatre cylindres éprouve une bruyante difficulté à mobiliser quelque 1723 kilos d’acier (soit une centaine de kilos de plus que la concurrence), le V6 de 264 chevaux accorde des accélérations dynamiques qui, si elles souffrent d’un léger effet de couple, s’accompagnent néanmoins d’une belle sonorité grondante.
Tout comme le moteur quatre cylindres, ce nouveau V6 hérite de l’injection directe, une technologie moderne destinée à offrir, à consommation égale, plus de performance. Mais la frugalité du V6 n’est pas aussi impressionnante sur autoroute que celle du «petit moteur»; elle vient plutôt s’insérer dans la bonne moyenne des autres utilitaires de même puissance.
La direction, qui se fait électrique avec le moteur quatre cylindres, a le bonheur de rester à l’hydraulique avec le V6. On a donc droit à davantage de caractère et la connexion avec la route en est d’autant rehaussée. Par contre, la suspension chez le Terrain m’est apparue pas mal plus molle que sur l’Equinox; les pneus de 18 pouces (des 17 pouces sur l’Equinox) pourraient y être pour quelque chose.
Transmission entêtée