Ford Taurus: Yes!
La Taurus roule avec nous depuis 25 ans maintenant. Dans les années ’90, elle avait le mérite d’être la voiture la plus vendue aux États-Unis, mais des années de déchéance l’attendaient et la Toyota Camry lui a depuis raflé ce titre.
Ford a bien essayé de la revamper, sa berline, notamment avec feue la Five-Hundred. Mais il avait alors totalement raté son coup…
La Taurus 2010 se reprend, et pas qu’à moitié. D’abord, ses lignes de carrosserie, de même que ses dimensions sont imposantes et le coup d’œil est franchement réussi. L’ensemble donne dans le «contemporain américain» qui ne ressemble à rien sur le marché et c’est bien tant mieux.
L’espace intérieur est digne d’une presque limousine et je vous mets au défi de trouver un coffre de voiture aussi vaste que celui de la Taurus. Même sans la banquette rabattue (60/40), ce coffre de 569 litres propose un tiers plus d’espace de chargement que la moyenne de la catégorie. C’est littéralement caverneux.
Sous le capot, on retrouve le puissant et souple V6 de 3,5L qui équipe déjà les utilitaires Edge et Flex. Merci à une boîte automatique six rapports bien étagée, la puissance est rarement essoufflée. Même qu’elle semble plus grande que les 263 chevaux annoncés et ce, même si la voiture fait osciller la balance à presque 2000 kilos.
Sur les versions plus étoffées, cette transmission fait monter les rapports au volant, un gadget que certains décrient et que, personnellement, j’aime bien. Mais parce que ces palettes demandent, pour être fonctionnelles, à ce qu’on place le levier de vitesse en position «M», on n’est guère porté à les utiliser.
Et de toute façon, le 0-100km/h qui s’effectue en moins de huit secondes n’exige même pas qu’on se mêle de quoi que ce soit. Et finalement, ces commandes manuelles font davantage dans la parure que dans la fonction.