Chrysler 300: (re)tomber en amour

Essais routiers
lundi, 7 mars 2011
La Chrysler 300 avait fait tout un ‘splash’ à son arrivée sur le marché. Mieux encore: elle a eu le bonheur de bien vieillir. La nouvelle génération? De quoi nous faire (re) tomber en amour.

San Diego, Californie – Rappelez-vous 2004: Chrysler risquait à la fois la propulsion pour sa grande berline (un emprunt à Mercedes, alors la compagnie-mère), ainsi qu’un design extravagant, merci au designer montréalais Ralph Gilles. En peu de temps, la Chrysler 300 gagnait ses lettres de noblesse, devenant l’un des – sinon LE véhicule le plus récompensé du constructeur américain.

Pour cette autre génération, pas question de tout remettre en cause, mais quand même. On se plaignait des sièges qui manquaient de soutien? Les nouveaux se classent désormais parmi les plus confortables du segment. La visibilité était réduite par cette haute ceinture de caisse? On a élargi les surfaces vitrées de 15%. On a aussi ajouté de la techno: régulateur de vitesse intelligent, avertisseur de collision… bref, pas grand-chose ne manque.

Côté style, il faudra voir. Certes, l’arrière qui se creuse d’un aileron naturel est plus distingué et, à l’avant, les phares prennent l’illustre signature des diodes électroluminescentes (DEL). La nouvelle calandre a toutefois perdu de son ‘bang’. Chrysler voulait peut-être quelque chose de moins brutal, mais le résultat est que la devanture peut désormais se fondre dans un parc de limousines… ou de véhicules de police.

La grande amélioration (et la plus réussie) réside dans l’habitacle qui, enfin, reflète l’élégance extérieure de la voiture. Les matériaux sont dignes du prix qui débute à 33 000$, l’éclairage bleuté de nuit est d’un bel effet et l’ensemble peut rivaliser sans gêne avec du Buick ou du Lincoln.

Entre V6 et V8, les cœurs balancent…

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